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Voilà enfin venu le jour de départ du premier road trip avec mon petit Cayman S Sport Orange !
Au programme:
- 300km d'autoroute
- environ 200km de petites routes (plateau de Langres, traversée des Vosges)
- 2 sessions de 30mn à l'anneau du Rhin, organisées par l'Automobile Club
puis le 2e jour
- petite balade de 100km au nord de l'Alsace jusqu'à Johanniskreuz
- 100 km de petite routes (via l'Alsace bossue)
- 400km d'autoroute pour rejoindre la région parisienne
Cela promet un condensé de sensations! Je serai accompagné d'un ami lui même en RCZ THP 200cv
La première partie du voyage se déroule trèèès lentement: J'interroge le GPS pour vérifier la sortie à prendre, je cale l'auto à 130km/h, j'étains le PSE, mets la musique et commence à compter les kilomètres... Les quelques péages, ralentissements dus à des camions sur la voie de gauche ou les travaux sont les bienvenus car une relance en 3e me rappelle que je suis assis dans une sportive avec un potentiel certain.

Après 3h de route, nous faisons une pause essence et déjeuner sous un timide soleil de fin d'été. Mon compagnon me fait remarquer que même PSE éteint, les relances du Cayman sont bien audibles depuis l'intérieur de son habitacle. C'est aussi le moment de charger l'itinéraire dans le GPS et la caméra. Les itinéraires ont été préparés avec Google Maps puis convertis en itinéraire Copilot 9. C'est un smartphone sous Android positionné proche de mon angle de vision qui m'indiquera précisément quelle départementale prendre à chaque intersection.
La caméra (Gopro HD v1) est placée entre les deux sièges en mode full HD 1080p (pour un angle de vision moins large), j'ai pris soin de régler la luminosité sur "spot" pour que la mise au point se fasse sur l'environement extérieur de l'auto.
Il est déjà 13h, et le GPS indique 4h de route alors que nous devons être au circuit pour 16h30 : il ne va pas falloir traîner!
https://www.google.fr/maps/ms?msid=2023 ... 25,2.04071
D'expérience, les temps indiqués par les GPS sur petites routes sont largement sur dimensionnés quand on adopte une conduite sportive
A condition de ne pas faire trop de pauses 
Nous sommes repartis, cette fois ci en mode PSE enclenché, aileron sorti pour éviter des éventuels va et viens. Cette fois ci je suis bien réveillé, d'autant plus que dans virage serré dans un petit village, un semi remorque arrivant en face je reste à l'arrêt et serré contre le trottoir, mais je vois les roues de la remorque se rapprocher dangereusement de ma voiture ! Tout se passant très vite et la panique aidant je n'ai pas eu le temps de klaxonner. Le camion s'est finalement arrêté dans un crissement de pneus à moins de 5cm de mon aile! Je m'imagine que c'est grâce à la couleur orange, que le chauffard a réalisé ce qui se passait, avec une Porsche grise le type m'aurait roulé dessus sans s'en apercevoir
Les routes sont à ce stage là assez roulantes, les virages sont assez rapides et je n'ai besoin que d'un filez de gaz en 4e pour m'en extraire. Je me force à bien ralentir dans les lignes droites pour ne pas gâcher le WE avec un PV... La route très bosselée mais le Cayman ne se désunit pas : le PASM joue parfaitement son rôle. C'est évidemment loin du confort de la XM de mes 20 ans, cadeau de mon oncle, mais c'est ferme sans être brusque ou brutal.
Quelques virages intéressants tout de même :

L'arrivée sur Gérardmer, et la descente du col de la Schlucht est un enfer! Etre bloqué derrière une file de 5 à 10 voitures dans un enchainement de virages, c'est un suplice! Via les talkies, on partage parfaitement le même point de vue avec Yesss. C'est à ce moment là que j'ai le plus regretté ma moto car un dépassement en 2 roues est bien plus facile à effectuer dans ces conditions.
En voiture, deux possibilités: prendre quelques risques mesurés, se frayer un passage, et récolter le mécontentement des autres automobilistes, ou prendre son mal en patience.
Lorsqu'un bus et un dépot de graviers sur la route s'ajoute à la liste, je me résigne et décide de prendre des nouvelles de mon frère et mon père: ils sont déjà arrivés sur le circuit.
C'est le moment de quitter cet axe trop fréquenté pour biffurquer vers Orbey et Trois-Epis. Enfin seuls! La route devient plus tortueuse, le plaisir de conduite revient: je peux finalement faire rugir le flat-six en relançant l'auto en sortie des virages serrés, profiter de l'arrivée de la puissance vers 4000trs, gérer les changements de rapport au gré des enchaînements ! Je suis surpris de voir la RCZ tenir le rythme ! Mais je ne force pas d'avantage, je n'ai pas beaucoup d'expérience en conduite auto et il est hors de question d'abîmer une jante en mordant le bas côté, sans parler de froisser de la tôle.


Il est maintenant 16h bien passée et nous avons terminé le roadbook, j'ordonne directement au GPS de nous ammener au circuit. Nous arrivons un peu avant 17h, sans arrêt depuis le déjeuner, mais à l'heure ! Des motos sont toujours en train de tourner, et une file d'attente s'est formée devant l'entrée, formée de lotus élise, corvettes, une porsche GT3, Méganes RS, BMW M3 et Z3M, quelques Cayman S et non S, des gens de France et de Suisse.
Les formalités administratives (en allemand ou en français, au choix: les bilingues sont fréquents dans cette région) sont simples : nom prénom, immatriculation, assurance, signature et règlement (72€ seulement).
Un briefing nous rappelle les règles qui sont similaires au roulages moto dont j'ai l'expérience, mais l'organisation ajoute qu'il est conseillé de surveiller ses rétroviseurs, et de laisser passer les voitures plus rapides en signalant ses intentions de se mettre hors trajectoire avec le clignotant. En moto, on ne se soucie pas de ses rétroviseurs, au plus rapide de se débrouiller pour passer !
Une Fiat Uno prend le départ !

a suivre... :p
Au programme:
- 300km d'autoroute
- environ 200km de petites routes (plateau de Langres, traversée des Vosges)
- 2 sessions de 30mn à l'anneau du Rhin, organisées par l'Automobile Club
puis le 2e jour
- petite balade de 100km au nord de l'Alsace jusqu'à Johanniskreuz
- 100 km de petite routes (via l'Alsace bossue)
- 400km d'autoroute pour rejoindre la région parisienne
Cela promet un condensé de sensations! Je serai accompagné d'un ami lui même en RCZ THP 200cv
La première partie du voyage se déroule trèèès lentement: J'interroge le GPS pour vérifier la sortie à prendre, je cale l'auto à 130km/h, j'étains le PSE, mets la musique et commence à compter les kilomètres... Les quelques péages, ralentissements dus à des camions sur la voie de gauche ou les travaux sont les bienvenus car une relance en 3e me rappelle que je suis assis dans une sportive avec un potentiel certain.

Après 3h de route, nous faisons une pause essence et déjeuner sous un timide soleil de fin d'été. Mon compagnon me fait remarquer que même PSE éteint, les relances du Cayman sont bien audibles depuis l'intérieur de son habitacle. C'est aussi le moment de charger l'itinéraire dans le GPS et la caméra. Les itinéraires ont été préparés avec Google Maps puis convertis en itinéraire Copilot 9. C'est un smartphone sous Android positionné proche de mon angle de vision qui m'indiquera précisément quelle départementale prendre à chaque intersection.
La caméra (Gopro HD v1) est placée entre les deux sièges en mode full HD 1080p (pour un angle de vision moins large), j'ai pris soin de régler la luminosité sur "spot" pour que la mise au point se fasse sur l'environement extérieur de l'auto.
Il est déjà 13h, et le GPS indique 4h de route alors que nous devons être au circuit pour 16h30 : il ne va pas falloir traîner!
https://www.google.fr/maps/ms?msid=2023 ... 25,2.04071
D'expérience, les temps indiqués par les GPS sur petites routes sont largement sur dimensionnés quand on adopte une conduite sportive


Nous sommes repartis, cette fois ci en mode PSE enclenché, aileron sorti pour éviter des éventuels va et viens. Cette fois ci je suis bien réveillé, d'autant plus que dans virage serré dans un petit village, un semi remorque arrivant en face je reste à l'arrêt et serré contre le trottoir, mais je vois les roues de la remorque se rapprocher dangereusement de ma voiture ! Tout se passant très vite et la panique aidant je n'ai pas eu le temps de klaxonner. Le camion s'est finalement arrêté dans un crissement de pneus à moins de 5cm de mon aile! Je m'imagine que c'est grâce à la couleur orange, que le chauffard a réalisé ce qui se passait, avec une Porsche grise le type m'aurait roulé dessus sans s'en apercevoir

Les routes sont à ce stage là assez roulantes, les virages sont assez rapides et je n'ai besoin que d'un filez de gaz en 4e pour m'en extraire. Je me force à bien ralentir dans les lignes droites pour ne pas gâcher le WE avec un PV... La route très bosselée mais le Cayman ne se désunit pas : le PASM joue parfaitement son rôle. C'est évidemment loin du confort de la XM de mes 20 ans, cadeau de mon oncle, mais c'est ferme sans être brusque ou brutal.
Quelques virages intéressants tout de même :

L'arrivée sur Gérardmer, et la descente du col de la Schlucht est un enfer! Etre bloqué derrière une file de 5 à 10 voitures dans un enchainement de virages, c'est un suplice! Via les talkies, on partage parfaitement le même point de vue avec Yesss. C'est à ce moment là que j'ai le plus regretté ma moto car un dépassement en 2 roues est bien plus facile à effectuer dans ces conditions.
En voiture, deux possibilités: prendre quelques risques mesurés, se frayer un passage, et récolter le mécontentement des autres automobilistes, ou prendre son mal en patience.
Lorsqu'un bus et un dépot de graviers sur la route s'ajoute à la liste, je me résigne et décide de prendre des nouvelles de mon frère et mon père: ils sont déjà arrivés sur le circuit.
C'est le moment de quitter cet axe trop fréquenté pour biffurquer vers Orbey et Trois-Epis. Enfin seuls! La route devient plus tortueuse, le plaisir de conduite revient: je peux finalement faire rugir le flat-six en relançant l'auto en sortie des virages serrés, profiter de l'arrivée de la puissance vers 4000trs, gérer les changements de rapport au gré des enchaînements ! Je suis surpris de voir la RCZ tenir le rythme ! Mais je ne force pas d'avantage, je n'ai pas beaucoup d'expérience en conduite auto et il est hors de question d'abîmer une jante en mordant le bas côté, sans parler de froisser de la tôle.


Il est maintenant 16h bien passée et nous avons terminé le roadbook, j'ordonne directement au GPS de nous ammener au circuit. Nous arrivons un peu avant 17h, sans arrêt depuis le déjeuner, mais à l'heure ! Des motos sont toujours en train de tourner, et une file d'attente s'est formée devant l'entrée, formée de lotus élise, corvettes, une porsche GT3, Méganes RS, BMW M3 et Z3M, quelques Cayman S et non S, des gens de France et de Suisse.
Les formalités administratives (en allemand ou en français, au choix: les bilingues sont fréquents dans cette région) sont simples : nom prénom, immatriculation, assurance, signature et règlement (72€ seulement).
Un briefing nous rappelle les règles qui sont similaires au roulages moto dont j'ai l'expérience, mais l'organisation ajoute qu'il est conseillé de surveiller ses rétroviseurs, et de laisser passer les voitures plus rapides en signalant ses intentions de se mettre hors trajectoire avec le clignotant. En moto, on ne se soucie pas de ses rétroviseurs, au plus rapide de se débrouiller pour passer !
Une Fiat Uno prend le départ !

a suivre... :p
Membre cotisant
n°2437




J'ai fait la Route des Crêtes cet été par un beau matin (sud > nord), presque seul au monde. Du bonheur.

J'ai juste eu deux coups de chaud:
- sur un faux plat, je me dis gazz, sauf qu'il y avait un virage derrière... J'ai failli me faire un tout droit
- en descendant le col de la Schluss, à l'attaque dans une épingle, je tombe sur une pelleteuse garée à l'équerre au milieu de la route...(!) Il faisait son petit déblayage tranquilou


J'ai juste eu deux coups de chaud:
- sur un faux plat, je me dis gazz, sauf qu'il y avait un virage derrière... J'ai failli me faire un tout droit
- en descendant le col de la Schluss, à l'attaque dans une épingle, je tombe sur une pelleteuse garée à l'équerre au milieu de la route...(!) Il faisait son petit déblayage tranquilou
