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L'année se termine bien ... 
Suis convoque vendredi pour un Entretien Préalable à un Licenciement ....
Bref pas grave, du boulot il y en a et j'en retrouverai.
Par contre n'ayant pas de motifs sérieux, en dehors du délit de "sale gueule", soit on rentre en transaction soit ça va péter
Je recherche donc un avocat spécialise en droit du travail pour m'aider.
J'ai déjà un doute sur la lettre de remise en main propre, qui spécifie déjà un licenciement ...cela dit au moins je connais l'issue même si je ne suis pas dupe mais bon .....
Si une bonne âme, ou plutôt un bon "maître"
Merci
Suis convoque vendredi pour un Entretien Préalable à un Licenciement ....
Bref pas grave, du boulot il y en a et j'en retrouverai.
Par contre n'ayant pas de motifs sérieux, en dehors du délit de "sale gueule", soit on rentre en transaction soit ça va péter
Je recherche donc un avocat spécialise en droit du travail pour m'aider.
J'ai déjà un doute sur la lettre de remise en main propre, qui spécifie déjà un licenciement ...cela dit au moins je connais l'issue même si je ne suis pas dupe mais bon .....
Si une bonne âme, ou plutôt un bon "maître"
Merci
la lettre remise en ""main" propre, ne peut invoquer qu'un entretien préalable, sans donner le motif de cet entretien (déjà une faute de sa part d'annoncer la couleur)
tu peux lors de ce rdv , te faire assister par un salarié ou quelqu'un choisi il me semble sur une liste déposée à la mairie ou au ministère du travail
au cours de cet entretien , le "patron" doit indiquer ses griefs à ton encontre et tu dois et peux répondre à ses critiques ou griefs
ensuite et après un temps de réflexion tu reçois la lettre de liceciement, mais il peut aussi proposer un licenciement à l'amiable qui n'empeche pas d'aller dans l'année aux prudhommes, ou résiliation du contrat de travail à consentement mutuel ou tu peux demander tes exigences, mais gaffe tu te prives dans ce cas là d'aller aux prudhommes
les pros de la question vont mieux que moi ettayer les possibilités (j'ai eu à lire en protection juridique un dossier d'un de mes clients )
[Édite le 18-12-2012 par climchaud]
tu peux lors de ce rdv , te faire assister par un salarié ou quelqu'un choisi il me semble sur une liste déposée à la mairie ou au ministère du travail
au cours de cet entretien , le "patron" doit indiquer ses griefs à ton encontre et tu dois et peux répondre à ses critiques ou griefs
ensuite et après un temps de réflexion tu reçois la lettre de liceciement, mais il peut aussi proposer un licenciement à l'amiable qui n'empeche pas d'aller dans l'année aux prudhommes, ou résiliation du contrat de travail à consentement mutuel ou tu peux demander tes exigences, mais gaffe tu te prives dans ce cas là d'aller aux prudhommes
les pros de la question vont mieux que moi ettayer les possibilités (j'ai eu à lire en protection juridique un dossier d'un de mes clients )
[Édite le 18-12-2012 par climchaud]
Petit conseil, dans la ligne de ce que te recommande CLimchaud : trouve, parmi les représentants du personnel, celui qui a la meilleure réputation dans ce type de défense. C'est souvent celui qui est le plus craint par les RH. Ce premier entretien sera probablement suivi d'autres, alors notesoigneusement ce qui te sera reproché, ensuite (en éliminant toute émotion, ce qui est le plus difficile) réponds de façon argumentée, point par point. Enfin, la négociation s'engage.
Bon courage !
Bon courage !
Bon courage, j'ai déjà vécu cela..
avant d'envisager les prud'hommes, essaie de négocier une rupture conventionnelle, avec l'arrangement financier qui te paraît correct.
Il vaut toujours mieux un bon arrangement amiable.....sauf si l'employeur est dans son droit le plus flagrant.
avant d'envisager les prud'hommes, essaie de négocier une rupture conventionnelle, avec l'arrangement financier qui te paraît correct.
Il vaut toujours mieux un bon arrangement amiable.....sauf si l'employeur est dans son droit le plus flagrant.
sujet d'actualité
étant en plein dedans jusqu'au cou
il faut envisager la chose avec un peu de recul.... l'imagination des patrons n'a pas de limites
dans ton cas, laisse les avancer, a priori le départ semble souhaite de toute maniere....
note les irrégularités de procedures (assez standard et trouvable sur le net legifrance) s'il y en a. ensuite à l'entretien tu les laisses donner leurs arguements.
ensuite tu refuses le licenciement et tu demandes un rdv, accompagné par un dp.
à ce moment là tu feras valoir tes arguments et la mise en avant d'un bon dossier aux prud'homs encourage à la discussion/transaction....
annecdote : j'ai un collegue qui a demandé une Rupture conventionnelle aux RH. refusé par le management a priori pour cause de suractivité. le meme management qui l'envoi à 800 km de chez lui en mission (sachant que sa femme venait d'accoucher du 4eme membre de la famille).... les bases du plan de départ sont posés....
2 mois à attendre, à le placardiser à distance en le chargeant comme une mule tout en notant que le travail rendu ne va jamais. 60 jours chrono il a posé sa dem apres 3 semaines d'arret........
étant en plein dedans jusqu'au cou
il faut envisager la chose avec un peu de recul.... l'imagination des patrons n'a pas de limites dans ton cas, laisse les avancer, a priori le départ semble souhaite de toute maniere....
note les irrégularités de procedures (assez standard et trouvable sur le net legifrance) s'il y en a. ensuite à l'entretien tu les laisses donner leurs arguements.
ensuite tu refuses le licenciement et tu demandes un rdv, accompagné par un dp.
à ce moment là tu feras valoir tes arguments et la mise en avant d'un bon dossier aux prud'homs encourage à la discussion/transaction....
annecdote : j'ai un collegue qui a demandé une Rupture conventionnelle aux RH. refusé par le management a priori pour cause de suractivité. le meme management qui l'envoi à 800 km de chez lui en mission (sachant que sa femme venait d'accoucher du 4eme membre de la famille).... les bases du plan de départ sont posés....
2 mois à attendre, à le placardiser à distance en le chargeant comme une mule tout en notant que le travail rendu ne va jamais. 60 jours chrono il a posé sa dem apres 3 semaines d'arret........
J'adore ce genre de post où l'on prend fait et cause pour les salariés alors que personne ne connait le fond du dossier.
On a un droit du travail archaïque, aléatoire et mouvant qui fait les choux gras de certains avocats, y compris dans ce club et c'est peu dire, avec entre autres conséquences d'inciter tous les patrons de PME à embaucher le moins possible.
Bref, la surprotection des uns, c'est l'exclusion des autres avec de l'argent dépensé inutilement en procédures et autres indemnisations alors que dans un système fluide, cet argent serait investi dans l'appareil productif.
Le drame dans cette histoire c'est moins le licenciement que la quasi impossibilité pour certains de retrouver un emploi bien rémunéré rapidement.
J'ai des exemples autour de moi où le système est tellement nul qu'un Prudhomme peut mettre en péril une entreprise au détriment des autres salariés.
Commentaire du Juge, "Moi je dis le droit pas l'économie". Juge encarté au Parti Communiste.
On a un droit du travail archaïque, aléatoire et mouvant qui fait les choux gras de certains avocats, y compris dans ce club et c'est peu dire, avec entre autres conséquences d'inciter tous les patrons de PME à embaucher le moins possible.
Bref, la surprotection des uns, c'est l'exclusion des autres avec de l'argent dépensé inutilement en procédures et autres indemnisations alors que dans un système fluide, cet argent serait investi dans l'appareil productif.
Le drame dans cette histoire c'est moins le licenciement que la quasi impossibilité pour certains de retrouver un emploi bien rémunéré rapidement.
J'ai des exemples autour de moi où le système est tellement nul qu'un Prudhomme peut mettre en péril une entreprise au détriment des autres salariés.
Commentaire du Juge, "Moi je dis le droit pas l'économie". Juge encarté au Parti Communiste.
Message original : rickman
J'adore ce genre de post où l'on prend fait et cause pour les salariés alors que personne ne connait le fond du dossier.
On a un droit du travail archaïque, aléatoire et mouvant qui fait les choux gras de certains avocats, y compris dans ce club et c'est peu dire, avec entre autres conséquences d'inciter tous les patrons de PME à embaucher le moins possible.
Bref, la surprotection des uns, c'est l'exclusion des autres avec de l'argent dépensé inutilement en procédures et autres indemnisations alors que dans un système fluide, cet argent serait investi dans l'appareil productif.
Le drame dans cette histoire c'est moins le licenciement que la quasi impossibilité pour certains de retrouver un emploi bien rémunéré rapidement.
J'ai des exemples autour de moi où le système est tellement nul qu'un Prudhomme peut mettre en péril une entreprise au détriment des autres salariés.
Commentaire du Juge, "Moi je dis le droit pas l'économie". Juge encarté au Parti Communiste.
Membre
Message original : rickman
J'adore ce genre de post où l'on prend fait et cause pour les salariés alors que personne ne connait le fond du dossier.
On a un droit du travail archaïque, aléatoire et mouvant qui fait les choux gras de certains avocats, y compris dans ce club et c'est peu dire, avec entre autres conséquences d'inciter tous les patrons de PME à embaucher le moins possible.
Bref, la surprotection des uns, c'est l'exclusion des autres avec de l'argent dépensé inutilement en procédures et autres indemnisations alors que dans un système fluide, cet argent serait investi dans l'appareil productif.
Le drame dans cette histoire c'est moins le licenciement que la quasi impossibilité pour certains de retrouver un emploi bien rémunéré rapidement.
J'ai des exemples autour de moi où le système est tellement nul qu'un Prudhomme peut mettre en péril une entreprise au détriment des autres salariés.
Commentaire du Juge, "Moi je dis le droit pas l'économie". Juge encarté au Parti Communiste.
Contrairement à ce tu indiques, le droit du travail n'est pas plus archaique que les autres secteurs du droit.
Quant aux Conseils des prud'hommes, sache que les statistiques montrent que affaires tranchées en faveur des employeurs sont à peu près équivalentes à celles tranchées en faveur des salariés.
Quant à faire croire que les frais non dépensés en procédure par les employeurs seraient forcément investis dans l'appareil productif et constitueraient un frein à l'embauche, je n'y crois pas une seconde.
Enfin, quand tu parles du juge encarté au PC, il y en a c'est évidement mais cela dénote une méconnaissance du système car au sein d'un bureau de jugement il y a touojurs deux conseillers-employeurs et deux conseillers-salariés et aucun n'a voix prépondérante
Ce genre de situation n'est jamais simple à gérer et confortable d'un côté comme de l'autre
En général quand on en arrive à cette situation c'est que les choses ne sont pas toutes noires ou toutes roses d'un côté comme de l'autre et que quand on en est arrivé là ça s'arrange rarement
Sans connaître le fond qui a emmené à cette situation c'est toujours compliqué d'envisager une "stratégie" (mp si tu veux)
Pour la convocation à l'entretien préalable il faudrait voir comment c'est rédigé et formulé en sachant que Le mot licenciement peut très bien y figurer s'il est précisé que la convocation "est en vue" ou "pour un éventuel" licenciement
Pour le moment la seule chose à faire est de laisser venir et d'écouter pour pouvoir donner les explications nécessaires et "raconter une belle histoire" si une transaction se profile d'autant qu'il restera beaucoup de "non dits"
Si cette voie de sortie qui se dessine .... parfois il vaut mieux un "mauvais arrangement" qu'un "bon procès" sauf si tu es parfaitement nikel, solide nerveusement, que tu as un peu de temps et de pépettes pour les avocats
Enfin les remarques de Rikman révèlent assez bien ce qu'est la (triste) réalité ... sachant aussi qu'heureusement il y a des "gardes fous" permettant de "(re) cadrer" certains abus
C'est un peu comme trop d'impôts tue l'impôt et dans certains cas va même jusqu'a (re)mettre à la mode l'exil
[Édite le 19-12-2012 par martinmbo]
En général quand on en arrive à cette situation c'est que les choses ne sont pas toutes noires ou toutes roses d'un côté comme de l'autre et que quand on en est arrivé là ça s'arrange rarement
Sans connaître le fond qui a emmené à cette situation c'est toujours compliqué d'envisager une "stratégie" (mp si tu veux)
Pour la convocation à l'entretien préalable il faudrait voir comment c'est rédigé et formulé en sachant que Le mot licenciement peut très bien y figurer s'il est précisé que la convocation "est en vue" ou "pour un éventuel" licenciement
Pour le moment la seule chose à faire est de laisser venir et d'écouter pour pouvoir donner les explications nécessaires et "raconter une belle histoire" si une transaction se profile d'autant qu'il restera beaucoup de "non dits"
Si cette voie de sortie qui se dessine .... parfois il vaut mieux un "mauvais arrangement" qu'un "bon procès" sauf si tu es parfaitement nikel, solide nerveusement, que tu as un peu de temps et de pépettes pour les avocats
Enfin les remarques de Rikman révèlent assez bien ce qu'est la (triste) réalité
... sachant aussi qu'heureusement il y a des "gardes fous" permettant de "(re) cadrer" certains abus C'est un peu comme trop d'impôts tue l'impôt et dans certains cas va même jusqu'a (re)mettre à la mode l'exil
[Édite le 19-12-2012 par martinmbo]
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