Bon, alors c'est mort... J'ignorais le détail des tubulures cuivre. D'ailleurs, cela rend quand même la coulée plus délicate, car le point de fusion du cuivre étant un poil au dessus de 1000°, et celle de l'alu pas loin des 700, il devait falloir être absolument sûr que l'alu n'était pas trop chaud avant la coulée, sinon dans le meilleur des cas les tubes se déformaient sévèrement, et dans le pire, ils fondraient littéralement... D'ailleurs, avec la retreinte, on devait carrément avoir du jeu entre la tubulure et la fonte de la culasse ??
Sinon, question toute bête... l'alu restant parfaitement solide aux températures auxquelles il serait exposé, qu'est-ce qui empêcherait une culasse avec des tubulures simplement épargnées dans l'alu de fonctionner correctement ? Ce n'est peut-être pas exactement pareil que à l'origine, mais pourquoi cela ne pourrait pas fonctionner ?
Cela a certainement été fait à l'origine uniquement car il n'était pas possible d'avoir ce réseau de canalisations autrement, vu que il n'y avait aucun moyen à l'époque de prévoir ces épargnes avec un moule classique (essayez donc de prévoir on moule démontable avec des canalisations du genre...). Cependant, aujourd'hui, les technologies ont heureusement évolué, et en particulier avec le frittage, ce qui était impossible dans les années 50 est maintenant possible. Et probablement, si on devait re-concevoir ces pièces aujourd'hui, on utiliserait ce genre de technologie. Bref, je ne vois absolument pas en quoi la technologie moderne serait incompatible avec la FONCTION souhaitée. La forme ne pourrait pas être reproduite telle quelle, mais la fonction, si...
Au fait, Olivier, le frittage, c'est de l'impression 3D par couche, ce qui veut dire que ces canalisations peuvent tout simplement être réalisées en même temps que la pièce elle-même, et avec cette techno, OUI, tu peux avoir son trou hélicoidal...
[Édite le 8-7-2013 par Bruno Brazil]