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Toutes les questions sur la pratique de la Porsche sur circuit , ainsi que les améliorations qui en découlent et les infos sur les compétitions .
Membre cotisant n°2330
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denteux42 a écrit :
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Merci pour l'article , dommage que les courses soient interrompues ;)
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Je suis pessimiste pour l’année 2020 , pour le sport auto national - ce n’est rien vs ce qui se passe - , j’ai eu mes copains organisateurs de notre rallye régional derrière la maison , début juillet ....les rassemblements de personnes risquent d’être prohibés un bon moment ...
On va apprécier les autos en statiques .
En revanche , les structures de location de grosses autos , nationales , pour certaines courtes en trésorerie , ne passeront pas l’année ...
Quand tu as 2 ou 3 caisses de rallyes à 250 kht dans l’atelier , c’est de l’argent dormant , et les traites tombent tous les mois .
J’en ai deux autour de moi - RSR et Sainteloc - qui risquent de déchanter ...j’espère qu’ils y arriveront - je me souviens avoir discuté avec S.Chétail , avec qui je roulais dans le même team , en kart , il y a 25 ans , lui demandant comme il faisait pour acheter une audi R8 LMS ...pas dur disait il , tu vas à la banque , avec les contrats des pilotes , et tu empruntes sur 3 ans ...Audi ne lâche l’auto et son stock de pièces que si l’argent est sur le compte ...à 1 millions et demi le bout , ça va vite :D :D, le rallye est pas cher .
Nathan a une clientèle assez huppée , des quinquas qui veulent se faire plaisir . Il remonte actuellement pour des clients , deux BMW full groupe A neuves , même si il ne loue pas la sienne , il a du taf .
Et au tour de Corse historique , si il a lieu ..., la voiture est louée à quelqu’un de très connu en sport auto , avec une puissance de feu financière ...qui risque aussi de lui demander de lui monter une BMW ...
Allez , continuons à discuter sur ce post , il y en a autre actif , beaucoup plus anxiogène ....nous , on range et on aménage
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Le post sur le corona étant trop déprimant , ceux qui suivent le CPM des rallyes , je posterais un extrait d’échappement les matins .....


Bon , moi , du coup , la semaine prochaine , je vais classer les échappement, depuis la création ....jusqu’à 2015 , depuis , je suis passé en numérique .
Pour ceux qui connaissent les groupe 1 , les reines ...année 1978 .
Totzo , si vous nous lisez ....
Vs toutes les sportives actuelles , ce sont des oignons ....
En moteur , c’est anémique , en chassis , en revanche , c’était sain ...
Je rappelle pour les plus jeunes , qu’une groupe 1 devait être construite à plus de 5000 exemplaires , et avait droit à un minimum de préparation , suivant la fiche d’homologation de l’époque - moteur de série , retrait de matière interdit , ressorts et amortisseurs libres , boite et pont court autorisés , plaquettes libre

En kadett , ce fut Jean Louis Clarr mon idole , en golf , Panciatici s’est révélé , et avec la rallye 3 , les Jean Paul Bouquet , Hubert Axaire ....n’oublions pas le préparateur Michel Enjolras , qui avant de partir dans le sud , avait crée le SRT Lilles ...
Bonne lecture ...[/b]

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Je recommande, un des meilleurs copi Belge :)


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Dans le confinement général ... en souvenir d’un grand pilote trop tôt disparu :

« Le cercle des pilotes disparus : Richard Burns, l’élégant
24 MARS 2020

Sur la route du Monté Carlo 1998, nous faisons une halte au café – restaurant « Chez Maryse » à Barrême. Dés qu’on entre dans l’établissement, on est frappé par les dizaines de photos et de coupures de presse collées au mur qui toutes, évoquent le héros local, Patrick Magaud.

Maryse est la belle-mère de Patou. Nous prenons place tandis que Patrick revient de son footing. Nous engageons la conversation avec lui, la première chose qui nous dit est : « Cette semaine, j’ai assisté à une séance d’essais de Mitsubishi dans le coin. J’ai vu rouler Richard Burns. Il est impressionnant, au Monté Carlo il va découvrir les spéciales mais je pense que ça va être la surprise ! Tu verras ça… »

Vendredi 8 aout 2003, Jukojarvi, huitième spéciale des 1000 Lacs. Sur sa 206 WRC, Richard Burns vient d’obtenir le scratch dans Ruuhimäki. La lutte pour la victoire se joue entre l’Anglais, la seconde Peugeot pilotée par le tenant du titre Marcus Grönholm et la Ford de Markko Märtin. Lors des deux éditions précédentes, Richard Burns a échoué à la 2ème place derrière Grönholm. Après avoir reconnu les 22km, nous décidons de nous placer derrière des bouleaux après un léger gauche en « ciel » et avant un droite/gauche. Mais nous avons sous-estimé la vitesse d’approche… En réalité, le léger « ciel » est une véritable rampe de décollage…La Peugeot N°2 surgit du sommet dans les airs, le nez en sens opposé au droite qui arrive, le moteur à plein régime ! Au moment de l’atterrissage, son pilote, extrêmement calme et posé, place un coup de volant ample et précis pour jeter sa 206 WRC dans la corde du droite et, ce faisant, provoque un violent transfert de masses qui déséquilibre sa monture, propulsée tel un boomerang dans le gauche sans que son pilote n’est beaucoup à corriger l’angle de volant… Ahurissant ! Nous sommes figés. Moment furtif, à la fois fulgurant et calme, doux et dingue, le styliste Richard Burns dans toute sa splendeur. Perfection des trajectoires, style coulé, ballet ininterrompu de glisses toujours amples et sans cassures, Burns incarne l’élégance absolue. Märtin réussi le scratch, 1sec6 devant Grönholm et Burns ex-æquo, à 125km/H de moyenne. L’estonien remportera le rallye mais le pilote de la Peugeot N°2, lui… ne reviendra jamais au pays des lacs et du père Noël.

Richard Burns est né le 17 janvier 1971 à Reading dans la vallée de la Tamise. Le Finlandais Pentti Airikkala (vainqueur du RAC 1989) est un proche voisin de la famille Burns. A 11 ans, le petit Richard intègre un club où des enfants peuvent apprendre les rudiments de la conduite sur diverses voitures. Le club organise aussi des compétitions et le jeune Burns décroche sa première victoire à 13 ans. Pentti apprend à Richard les bases du pilotage en forêts et il s’avère que ce dernier est doué, très doué. En 1988, Burns fait ses grands débuts en rallye au volant d’une Talbot Sumbeam et impressionne par sa vitesse et son style. En 1989, le jeune rallyman rencontre l’homme providentiel, David Williams. Convaincu par la pépite de Reading, David décide de fournir une 205 GTI GrN à son poulain et de le propulser en Coupe Peugeot GB 1990. Dés sa première confrontation avec une cinquantaine de pilotes, Richard atomise ses concurrents et ramène la Coupe ! En fin de saison, l’espoir participe à sa première manche mondiale à domicile, au RAC. Au volant d’une 309 GTI GrN, le Britannique finit 28ème scratch. En 1991, il rempile en Coupe Peugeot qu’il survole. Du coup, il dispose de son premier volant officiel au RAC, celui d’une 309 GTI GrA et il termine 16ème scratch.

Williams procure une Subaru Legacy GrN à son champion début 92, ce dernier remporte sa catégorie dés la première course, réussi 4 podiums scratch et rafle le titre de « champion Mintex National Rally ». Des performances qui ne passent pas inaperçues chez Prodrive qui lui fourni une Legacy GrA pour la saison suivante. Richard s’offre 4 victoires et le titre de Champion de GB 1993. A 23 ans, Burns se voit propulser par Prodrive pour disputer le championnat Asie-Pacifique 1994 avec l’Impreza 555. Il termine 3ème mais en réalité, il ronge son frein et rêve de mondial. Au Portugal 1995 son rêve devient accessible, il se classe 7ème et surtout, en fin de saison, il participe au RAC qu’il termine 3ème derrière ses illustres équipiers Mc Rae et Sainz. Mais Prodrive ne semble pas encore prêt à évincer ses deux stars pour embaucher le grand rouquin de Reading. Burns est vexé et fait ses valises.

Conquis par le talent du jeune Burns, Andrew Cowan le récupère et lui confie une Mitsubishi Lancer officielle pour un programme mixte Asie – Pacifique et Mondial en 1996. L’année est compliquée, Burns donne du boulot aux carrossiers…En 1997, Richard débarque pour une saison plus étoffée en championnat du monde, il a appris de ses erreurs, se concentre sur l’essentiel. Avec la Carisma, il monte sur la 2ème marche du podium du Safari, s’illustre par une belle régularité aux portes du podium toute la campagne et s’offre son premier scratch sur un terrain qu’il adore, l’Argentine. Au RAC, il échoue en 4ème position mais claque 9 scratchs ! Richard est un infatigable travailleur, il veut comprendre, s’améliorer, sans répit. Il déclare : « …tu en ramasses plein la gueule parce que les conditions d’adhérence ont varié sans cesse, parce que tu ne sais pas gérer tes pneus, parce que…que sais-je encore ?… parce que tu n’es pas Makinen ou Mc Rae. Pas encore !…La confiance doit se doubler de patience ».

Cowan décide de jeter Burns dans le grand bain en 1998, il sera équipier de Tommi Makinen en WRC. Alors qu’il découvre le Monté Carlo, Richard occupe un moment la 3ème place. Dans Lambruisse, il échoue à 2sec8 de Makinen, à Sisteron il fait le 3ème temps puis le 2ème dans St Antonin…Dans le Corobin, aux portes de « Chez Maryse », l’Anglais claque le 2ème chrono, devant Sainz…Patou avait raison, on a vu ! Il finit 5ème à 1min23 du vainqueur Carlos Sainz. Un mois plus tard, l’espoir de la marque aux diamants remporte le Safari, sa première victoire mondiale. Il accompli une saison magnifique et termine 5ème en Finlande alors qu’il débarque sur le toboggan des 1000 Lacs où il livre une magnifique bataille avec Didier Auriol. Richard loupe la 4ème place pour 27 sec mais éclabousse la mythique spéciale de Ruuhimäki (déjà) de son talent en s’y offrant un magnifique temps scratch. En fin de championnat, Burns s’impose enfin « at – home » sur les chemins de son enfance. Il remporte le RAC avec 3min46 d’avance sur Kankkunen mais durant 15 spéciales, une lutte fratricide pour la couronne l’a opposé à la Subaru de Colin Mc Rae. Pour les deux Britanniques, c’est l’apogée de la saison. Dans l’ES 15, Myherin, Richard revient à 15sec2 de l’Ecossais. Puis Colin perd d’un coup 18sec6 et le pilote de Reading s’installe en tête… « Braveheart » entre alors dans une colère folle et fait voler (euphémisme) sa Subaru pour reprendre la tête puis perd tout dans Sweet Lamb, moteur cassé. Au 12ème siècle, Richard Cœur de Lion était aussi appelé le roi pressé. Richard Burns est très pressé et rejoint la légende à son tour.

En 1999, la nouvelle star repart chez Subaru et Mc Rae file chez Ford. Burns sera vice-champion du monde. Certains considèrent alors Richard comme quelqu’un d’arrogant ou méprisant mais ce n’est peut être qu’une façon de se protéger ! David Williams dit de lui : « Il ne sait pas se comporter en public. Il s’en fait un monde et y perd son naturel…ses réflexions cassantes, en apparence méprisantes, sont sa carapace ». Burns remporte l’Acropole, l’Australie et conserve sa couronne de majesté au RAC. Mais une fois de plus, c’est sa prestation Finlandaise qui impressionne. Avec son fidèle copilote Robert Reid, Richard fait vaciller son équipier Kankkunen. A partir de Mokkipera, l’Anglais se montre l’égal des Flying Finns et prend la tête de cette course vers les nuages. Dans l’ES 7, c’est la Peugeot de Grönholm qui lui ravit le commandement puis Keke prend l’avantage dans l’ES 10 à l’issue de laquelle nos 3 hommes volants sont regroupés… en 3sec ! Dans le juge de paix d’Ouninpohja, temple de la vitesse, la plus belle et folle spéciale du monde, les vitesses atteintes sont vertigineuses, le chrono s’affole et le rythme cardiaque aussi. Juha Kankkunen, transcendé par le sisu et ses supporters réussi 16min26… à 124,9 km/H de moyenne ! La 206 de Grönholm concède 7sec3, Sainz 8sec, Mc Rae 15… Richard Burns n’abandonne que 4sec9 à son équipier, c’est un exploit certes mais il devra néanmoins se satisfaire de la seconde place finale, à 9sec7 de Juha. Il y a des défaites qui en disent plus que certaines victoires !

En 2000, l’Anglais de Prodrive « se contente » à nouveau de la place de vice-champion du monde derrière Grönholm. Il conquiert aussi une des plus belles victoires de sa carrière en Argentine, qu’il survole littéralement et le RAC, bien sûr…

La consécration advient en 2001. Pourtant, le début de saison est laborieux. Au Monté Carlo, Richard est 4ème quand l’Impreza rend les armes dans Turriers. Malchanceux, il achève la Suède en 16ème position et doit attendre le Portugal pour enfin décrocher son premier vrai résultat, une 4ème place. En Argentine, nous assistons au choc des titans. A partir de la 5ème spéciale, Colin Mc Rae et Richard Burns sont seuls au monde. Le pilote Subaru a déjà perdu 47sec sur le protégé de Malcom Wilson à l’issue du 5ème chrono mais il en reste 16 et il veut battre Colin …Les deux hommes sont à limite, c’est une bataille « d’extra-terrestres » au dixième. Dix spéciales plus loin, le rouquin a repris 10sec à l’Ecossais. Il ne reste qu’une étape et 6 secteurs à parcourir. Richard dégaine le premier mais Colin réagit instantanément. Reste 31sec8 à combler. Dans Chamico, Burns prend tous les risques et reprend 6sec4 en 24 bornes à son ennemi préféré. Reste 25sec4. Dans El Mirador, Richard Cœur de Lion domine et entrevoit un espoir, il récupère encore 3sec6 et espère une faute de Mc Rae. Mais il reste moins de 40km… et Mc Rae ne craque pas, il remporte le rallye avec 26sec9 d’avance sur Burns. Les autres sont loin… En parfaite osmose avec l’Impreza S7 WRC, Richard veut sa revanche et elle viendra sur la plus belle terre du monde. Le terrain ondulé de la Nouvelle Zélande sied à merveille au style du virtuose de Reading. Là, le pilotage est à la fois plus agréable et moins dangereux qu’en Finlande. Le parcours est un immense toboggan de courbes larges et rapides, relevées, sans cassures ni obstacles. Burns a déjà remporté cette épreuve en 96 mais hors championnat du monde. Seulement voilà, pour cette édition 2001, une épaisse couche de gravier tapisse le parcours et fausse le jeu. Burns mène alors une course intelligente et tactique au contraire de Mc Rae qui faute. A Auckland, Richard remporte le rallye devant Colin. Dans l’ancienne colonie Britannique, le pilote Prodrive revient à 9 points de Mc Rae et Makinen au championnat. Un tournant. Quatre manches plus tard, dans les forêts galloises, les trois hommes peuvent encore êtres titrés. La lutte finale. Mais le feu d’artifice n’est qu’un pétard mouillé, Makinen casse un bras de suspension dans l’ES2 et Mc Rae qui est partit à bloc réduit sa Focus à l’état d’épave dés l’ES3. Richard Burns déroule et enlève sa première – et unique – couronne mondiale à domicile pour deux points face à Colin Mc Rae avant de rejoindre Peugeot. Pentti Airikkala et David Williams peuvent être fiers !

En 2002, l’Anglais aura beaucoup de mal à s’intégrer dans l’équipe tricolore où il n’est plus tout à fait Richard Cœur de Lion…Pourtant, sur l’asphalte Catalan il accroche une probante seconde place entre les spécialistes Panizzi et Bugalski. Sur le bitume du Deutschland, Richard passe même à 14 sec de sa première victoire sur le goudron. Victoire décrochée par un certain… Sébastien Loeb. En Finlande, il claque 10 MT mais perd 1min30 dans Ouninpohja et écope d’une pénalité, il s’incline face à son équipier Grönholm, une fois encore. Lors du RAC, il est « seulement » 3ème quand il sort de la route. Il ne sait pas encore qu’il s’agit de son dernier rallye dans ses forêts…Cette saison là, Grönholm est devenu son plus redoutable adversaire mais Richard Burns va en connaître un bien pire, bien plus insidieux. Un an plus tard, avant le Rallye de Grande Bretagne 2003, il fait un malaise. Une tumeur au cerveau ronge l’étoile de Reading qui, pour la première fois de sa vie, doit affronter un adversaire bien trop fort pour lui. L’étoile s’est éteinte le 25 novembre 2005. Richard Burns n’avait pas encore 35 ans. Son élégance et son style restent inégalés. »
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Merci pour l'article :thumbup:
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Avec Mc Rae , ça fait deux cpm jeune , en moins .....
De bons articles sur rallye sport en ce moment ....
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denteux42 a écrit :
Avec Mc Rae , ça fait deux cpm jeune , en moins .....
De bons articles sur rallye sport en ce moment ....
Et le copi de M.Martin . M.Park .
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Comme le post sur le CV devient Paris Matchesque , je poste sur un truc qui me passionne , et que je connais un peu ...
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Ne pouvant plus faire de pronostics, étant confiné ... j'ai ressorti les vieilleries ... ! :o :o :o (comme le chicoteux )

Bonne lecture ... Quelle belle époque :

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Je vais essayer de poster un article par jour ... en attendant mieux. ;) ;) ;)
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le Monte-carlo avec de la neige hein :P
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Moi j'ai fait les reconnaissances de Cevennes avec ma clio 16S ... (bon c'était y a .................... longtemps...)

Ben y a des spéciales je me suis plus amusé qu'avec la voiture de course :o (une Golf GTI 1600 ;)) :D :D
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La mémé prend sa retraite ...

La meilleure auto que j’ai eue ...


En châssis , un vélo
La golf , en groupe 1 , A ou F ? ....
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MadMax a écrit :
Moi j'ai fait les reconnaissances de Cevennes avec ma clio 16S ... (bon c'était y a .................... longtemps...)

Ben y a des spéciales je me suis plus amusé qu'avec la voiture de course :o (une Golf GTI 1600 ;)) :D :D
Tu ne veux pas faire une petite reco Cévenole ?
Là, maintenant?
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À temps où le Monté Carlo faisait rêver ! :):):)

Rallye Monté Carlo 1993 : « La machine à remonter le temps »
28 MARS 2020

Quand l’occasion d’évoquer le Monte-Carlo se présente, Jeff se précipite sur son clavier pour écrire un nouveau récit. En 1993, il y a de la matière avec deux français lancés dans une impitoyable lutte pour la victoire.

27 janvier 1993, 00h33, François Delecour a rendez vous avec l’histoire et les routes du Mercantour pour le dénouement d’un Monté Carlo d’anthologie. Avec une belle avance sur Biasion et Auriol, le nordiste semble enfin tenir SA première victoire Monégasque. Ce qui est arrivé ensuite du côté de la Couillole, d’Entrevaux et de Tourette du Château ne peut se conter que si on l’a vécu. Voyage au cœur de la quatrième dimension.

Chambardement en ce début de saison : Auriol et Kankkunen débarquent chez Toyota, Sainz rejoint Aghini au volant d’une Lancia du Jolly Club tandis que le roi de l’attaque Schwarz devient pilote Mitsubishi aux côtés d’Eriksson. Delecour et Biasion, quant à eux, restent fidèles à Ford où l’Escort remplace la Sierra.

Même en l’absence de neige, les paysages en Haute Vésubie demeurent extraordinaires. Quelques heures durant, les concurrents vont avoir le privilège de partager ce merveilleux belvédère avec quelques autochtones étonnants : chamois, mouflons, aigles et même des loups… Le Turini ouvre les hostilités, l’espoir Italien Andréa Aghini, presque à domicile, prend la tête du rallye. Telle une bête blessée, la Celica d’Auriol rallie le premier point stop de l’année avec une roue arrachée et 1min12 envolée. Le revêtement glissant des Clues de Saint-Auban voit Delecour atomiser la concurrence alors que le Français de Toyota lâche encore 37sec sur crevaison… Le rallye est-il déjà plié ? L’étroit tracé du Corobin sourit à François tandis que son équipier l’imite à Eygalayes : l’Escort est bien née ! Il faut attendre la Motte Chalancon et ses bosses pour que le couple Auriol – Celica décroche son premier scratch. Sur la route d’Aubenas, pour rejoindre Antraigues, petit crochet par le vertigineux couloir aérien reliant le Col des 4 Vios à celui de la Fayolle avant de déguster cette descente magique et la fameuse tarte aux myrtilles. Ce haut lieu de la châtaigneraie ardéchoise, François l’adore et s’y envole, il possède désormais 1min30 d’avance sur les deux italiens Aghini et Biasion, plus de 2min sur le pilote Toyota. L’espoir Belge de Saint-Vith (nom prédestiné ?) Bruno Thiry, idole jadis d’un petit voisin de 5 ans ; un certain Thierry Neuville ; est excellent 9ème au volant de son Opel Astra tandis que le rapide Pierre-Manuel Jenot mène le Gr.N au volant de son Escort Cosworth après un superbe 9ème temps scratch dans Antraigues.

Le dimanche matin, en guise de murs de neige, des haies de spectateurs inconscients envahissent le plateau de Lachamp Raphaël… Delecour crie sa colère sur les ondes de RMC. Sainz et Biasion signent le scratch ex aequo. Route humide dans l’effrayante boucle de St Bonnet le Froid où « Freine tard » en 13’27’’ devance Auriol de 5sec. Direction la Drôme où là, au pied du Vercors, le leader du rallye domine encore ses poursuivants puis, arrivent les 30km de Rosans. Comme un avertissement. Rosans, c’est un « morceau », les changements de rythmes y sont nombreux et ça va vite, très vite…224Km/h atteint par le leader qui, au point stop, reçoit pourtant une sacrée gifle : 15sec de plus qu’Auriol ! Un point stop que franchit notre ami Thiry « au câble » avant de se mettre… sur le toit ! Le Millavois et sa nouvelle geisha remettent le couvert dans Plan de Vitrolles où, cette fois, Delecour prend 229Km/h (!) et… 15sec en 18Km par son ennemi préféré ! De quoi admirer, aussi, Grataloup, Occelli et tous les « chefs d’orchestre » de droite ! C’est pire encore pour Sainz et Aghini qui sortent de concert sur le verglas. Sale dimanche pour Lancia ! A Gap, le petit Sébastien Ogier vient de fêter ses 10 ans et les deux Ford dominent l’épreuve. Auriol pointe à 2min17.

Un lundi au soleil attend Carlos Sainz au départ du chef lieu des Hautes-Alpes. Avec une Lancia re-stylée mais l’orgueil blessé, le matador scratche dans les Garcinets avant de survoler les surplombs de la Durance, je veux bien sûr parler de la mythique Sisteron – Thoard. A Trigance, puis dans le Bleine, la confiance change de camp, Auriol reprend la main. Didier n’a plus rien à perdre, François lui… Du côté de Boreham, on pourrait être confiant, le pilote de Cassel est toujours leader, Miki assure les arrières alors que Didier pointe à 1min11… Mais cette fois-ci, c’est sûr, le loup est dans la bergerie !

Avant de s’enfoncer dans le froid de la forêt de Turini et d’une dernière nuit légendaire, parlons un peu de quelques animateurs de cette 1ère manche mondiale. Armin Schwarz n’a pas été gâté par la chance tandis qu’elle sourie à Thiry vainqueur en F2, bien qu’ayant retourné l’Astra à Rosans. Christophe Spiliotis impose sa Lancia en Gr.N devant la Ford de la famille Serpaggi et après l’abandon du Monégasque Pierre Manuel Jenot qui était alors leader. Pierre Manuel s’illustra – entres autres – par un 8ème chrono absolu dans le Turini à 14sec de la Mitsubishi GrA de Kenneth Eriksson… Petit clin d’œil de l’histoire, le 26 octobre 2019 sur une spéciale Catalane, nous avons rencontré le sympathique pilote de Monaco avec qui nous avons évoqué cette magnifique période. Beaux souvenirs et belle rencontre. C’est Isolde Holderied qui a décrochée la coupe des dames malgré une grande Christine Driano qui, au volant de son AX GTI, a réalisée un Top 10 dans le Bleine, posant au passage une minute à sa concurrente Allemande !

27 janvier 93, 00h33, François Delecour se retrouve face à son destin. 15min37 plus tard, il en finit avec le Turini où il devance Didier Auriol de 5sec. Restent 4 chronos, 1min16 séparent nos deux français. Les 22 Km de la Couillole sont rapides, piégeux, l’arrivée est complètement folle, j’y ai vu un Auriol en furie, faisant abnégation du verglas noté par ses ouvreurs. Delecour… non ! Il encaisse 25sec ! Ecart : 51sec. La tension monte. « L’extra – terrestre » continue son récital dans Entrevaux, frôle la catastrophe à plusieurs reprises. François, impuissant, nerveux, est assommé par 31sec… Il met un genou à terre… Encore 20sec d’avance mais le spectre de 91 refait surface. La tension devient insupportable. Les lacets du Bleine se transforment alors en tournant historique de cette 61ème édition. Auriol y pulvérise son propre record de 31sec (!) Delecour est sonné, paralysé, groggy…Revenu du diable Vauvert, le lutin de Millau et sa « Toyot’à remonter le temps » occupent désormais la tête du rallye, pour 2sec. François sait déjà que la plus belle épreuve du monde vient de lui filer entre les gants. Une fois de plus…

Malgré quelques ragots sur la conformité de la Celica lors de cet épisode, il faut bien avouer aussi que François n’a pas été au mieux. Dans la Couillole, le nordiste perd 12sec en 22 km sur la Lancia rafistolée de Sainz et même 2sec sur son équipier… Juste après, à Entrevaux, François est à nouveau derrière Biasion et à 26sec de Sainz à l’attaque qui n’encaisse que 5sec par Auriol en 30,57km… Entre un pilote en état de grâce et un autre qui craque, ça peut vite faire des valises…

Le long des effroyables ravins de Tourette du Château, Didier en remet une couche, il assomme la course. Rien à dire, le nouveau pilote Toyota est au sommet de son art. Après ses démonstrations de 92 avec Lancia et sa fabuleuse victoire aux « Mille Lacs » il est évident que ce sera encore lui le patron du championnat ! Didier et Bernard, héroïques, sortent victorieux de cette « nuit de la peur ». Cette victoire improbable, cette remontée incroyable, cette nuit inoubliable ont fait naître certaines suspicions. Je ne sais pas si les Japonais de Toyota ont versé quelques gouttes de saké dans le réservoir de la Celica mais, ce dont je suis sûr, c’est qu’au cours de la dernière nuit, Didier fut le maître du temps !

Jean-François B.
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denteux42 a écrit :

La golf , en groupe 1 , A ou F ? ....
Golf 1 1600 en groupe F
Acheté 5000 francs a l epoque par mon frère, vidée arceautée avec 4 slicks budget 10000 francs Image

Accessoirement trop vidée (sans chauffage ni ventilation) on a fait la cadiere- sumene avec plus de buée à m intérieur de la voiture que de brouillard dehorsImageImageImage
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Aile-X a écrit :


Tu ne veux pas faire une petite reco Cévenole ?
Là, maintenant?
Avec
.. grand plaisir Image
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Zoulou 72 a écrit :
À temps où le Monté Carlo faisait rêver ! :):):)

Rallye Monté Carlo 1993 : « La machine à remonter le temps »
28 MARS 2020

Quand l’occasion d’évoquer le Monte-Carlo se présente, Jeff se précipite sur son clavier pour écrire un nouveau récit. En 1993, il y a de la matière avec deux français lancés dans une impitoyable lutte pour la victoire.

27 janvier 1993, 00h33, François Delecour a rendez vous avec l’histoire et les routes du Mercantour pour le dénouement d’un Monté Carlo d’anthologie. Avec une belle avance sur Biasion et Auriol, le nordiste semble enfin tenir SA première victoire Monégasque. Ce qui est arrivé ensuite du côté de la Couillole, d’Entrevaux et de Tourette du Château ne peut se conter que si on l’a vécu. Voyage au cœur de la quatrième dimension.

Chambardement en ce début de saison : Auriol et Kankkunen débarquent chez Toyota, Sainz rejoint Aghini au volant d’une Lancia du Jolly Club tandis que le roi de l’attaque Schwarz devient pilote Mitsubishi aux côtés d’Eriksson. Delecour et Biasion, quant à eux, restent fidèles à Ford où l’Escort remplace la Sierra.

Même en l’absence de neige, les paysages en Haute Vésubie demeurent extraordinaires. Quelques heures durant, les concurrents vont avoir le privilège de partager ce merveilleux belvédère avec quelques autochtones étonnants : chamois, mouflons, aigles et même des loups… Le Turini ouvre les hostilités, l’espoir Italien Andréa Aghini, presque à domicile, prend la tête du rallye. Telle une bête blessée, la Celica d’Auriol rallie le premier point stop de l’année avec une roue arrachée et 1min12 envolée. Le revêtement glissant des Clues de Saint-Auban voit Delecour atomiser la concurrence alors que le Français de Toyota lâche encore 37sec sur crevaison… Le rallye est-il déjà plié ? L’étroit tracé du Corobin sourit à François tandis que son équipier l’imite à Eygalayes : l’Escort est bien née ! Il faut attendre la Motte Chalancon et ses bosses pour que le couple Auriol – Celica décroche son premier scratch. Sur la route d’Aubenas, pour rejoindre Antraigues, petit crochet par le vertigineux couloir aérien reliant le Col des 4 Vios à celui de la Fayolle avant de déguster cette descente magique et la fameuse tarte aux myrtilles. Ce haut lieu de la châtaigneraie ardéchoise, François l’adore et s’y envole, il possède désormais 1min30 d’avance sur les deux italiens Aghini et Biasion, plus de 2min sur le pilote Toyota. L’espoir Belge de Saint-Vith (nom prédestiné ?) Bruno Thiry, idole jadis d’un petit voisin de 5 ans ; un certain Thierry Neuville ; est excellent 9ème au volant de son Opel Astra tandis que le rapide Pierre-Manuel Jenot mène le Gr.N au volant de son Escort Cosworth après un superbe 9ème temps scratch dans Antraigues.

Le dimanche matin, en guise de murs de neige, des haies de spectateurs inconscients envahissent le plateau de Lachamp Raphaël… Delecour crie sa colère sur les ondes de RMC. Sainz et Biasion signent le scratch ex aequo. Route humide dans l’effrayante boucle de St Bonnet le Froid où « Freine tard » en 13’27’’ devance Auriol de 5sec. Direction la Drôme où là, au pied du Vercors, le leader du rallye domine encore ses poursuivants puis, arrivent les 30km de Rosans. Comme un avertissement. Rosans, c’est un « morceau », les changements de rythmes y sont nombreux et ça va vite, très vite…224Km/h atteint par le leader qui, au point stop, reçoit pourtant une sacrée gifle : 15sec de plus qu’Auriol ! Un point stop que franchit notre ami Thiry « au câble » avant de se mettre… sur le toit ! Le Millavois et sa nouvelle geisha remettent le couvert dans Plan de Vitrolles où, cette fois, Delecour prend 229Km/h (!) et… 15sec en 18Km par son ennemi préféré ! De quoi admirer, aussi, Grataloup, Occelli et tous les « chefs d’orchestre » de droite ! C’est pire encore pour Sainz et Aghini qui sortent de concert sur le verglas. Sale dimanche pour Lancia ! A Gap, le petit Sébastien Ogier vient de fêter ses 10 ans et les deux Ford dominent l’épreuve. Auriol pointe à 2min17.

Un lundi au soleil attend Carlos Sainz au départ du chef lieu des Hautes-Alpes. Avec une Lancia re-stylée mais l’orgueil blessé, le matador scratche dans les Garcinets avant de survoler les surplombs de la Durance, je veux bien sûr parler de la mythique Sisteron – Thoard. A Trigance, puis dans le Bleine, la confiance change de camp, Auriol reprend la main. Didier n’a plus rien à perdre, François lui… Du côté de Boreham, on pourrait être confiant, le pilote de Cassel est toujours leader, Miki assure les arrières alors que Didier pointe à 1min11… Mais cette fois-ci, c’est sûr, le loup est dans la bergerie !

Avant de s’enfoncer dans le froid de la forêt de Turini et d’une dernière nuit légendaire, parlons un peu de quelques animateurs de cette 1ère manche mondiale. Armin Schwarz n’a pas été gâté par la chance tandis qu’elle sourie à Thiry vainqueur en F2, bien qu’ayant retourné l’Astra à Rosans. Christophe Spiliotis impose sa Lancia en Gr.N devant la Ford de la famille Serpaggi et après l’abandon du Monégasque Pierre Manuel Jenot qui était alors leader. Pierre Manuel s’illustra – entres autres – par un 8ème chrono absolu dans le Turini à 14sec de la Mitsubishi GrA de Kenneth Eriksson… Petit clin d’œil de l’histoire, le 26 octobre 2019 sur une spéciale Catalane, nous avons rencontré le sympathique pilote de Monaco avec qui nous avons évoqué cette magnifique période. Beaux souvenirs et belle rencontre. C’est Isolde Holderied qui a décrochée la coupe des dames malgré une grande Christine Driano qui, au volant de son AX GTI, a réalisée un Top 10 dans le Bleine, posant au passage une minute à sa concurrente Allemande !

27 janvier 93, 00h33, François Delecour se retrouve face à son destin. 15min37 plus tard, il en finit avec le Turini où il devance Didier Auriol de 5sec. Restent 4 chronos, 1min16 séparent nos deux français. Les 22 Km de la Couillole sont rapides, piégeux, l’arrivée est complètement folle, j’y ai vu un Auriol en furie, faisant abnégation du verglas noté par ses ouvreurs. Delecour… non ! Il encaisse 25sec ! Ecart : 51sec. La tension monte. « L’extra – terrestre » continue son récital dans Entrevaux, frôle la catastrophe à plusieurs reprises. François, impuissant, nerveux, est assommé par 31sec… Il met un genou à terre… Encore 20sec d’avance mais le spectre de 91 refait surface. La tension devient insupportable. Les lacets du Bleine se transforment alors en tournant historique de cette 61ème édition. Auriol y pulvérise son propre record de 31sec (!) Delecour est sonné, paralysé, groggy…Revenu du diable Vauvert, le lutin de Millau et sa « Toyot’à remonter le temps » occupent désormais la tête du rallye, pour 2sec. François sait déjà que la plus belle épreuve du monde vient de lui filer entre les gants. Une fois de plus…

Malgré quelques ragots sur la conformité de la Celica lors de cet épisode, il faut bien avouer aussi que François n’a pas été au mieux. Dans la Couillole, le nordiste perd 12sec en 22 km sur la Lancia rafistolée de Sainz et même 2sec sur son équipier… Juste après, à Entrevaux, François est à nouveau derrière Biasion et à 26sec de Sainz à l’attaque qui n’encaisse que 5sec par Auriol en 30,57km… Entre un pilote en état de grâce et un autre qui craque, ça peut vite faire des valises…

Le long des effroyables ravins de Tourette du Château, Didier en remet une couche, il assomme la course. Rien à dire, le nouveau pilote Toyota est au sommet de son art. Après ses démonstrations de 92 avec Lancia et sa fabuleuse victoire aux « Mille Lacs » il est évident que ce sera encore lui le patron du championnat ! Didier et Bernard, héroïques, sortent victorieux de cette « nuit de la peur ». Cette victoire improbable, cette remontée incroyable, cette nuit inoubliable ont fait naître certaines suspicions. Je ne sais pas si les Japonais de Toyota ont versé quelques gouttes de saké dans le réservoir de la Celica mais, ce dont je suis sûr, c’est qu’au cours de la dernière nuit, Didier fut le maître du temps !

Jean-François B.


""ll y a vingt ans, à l’arrivée du Rallye de Catalogne 1995, les émissaires de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) procèdent aux vérifications d’usage. En ligne de mire : le moteur des Toyota Celica GT-Four. Les soupçons sont rapidement transformés en accusation, la marque japonaise avait développé un système de bride capable de faire entrer davantage d’air qu’il n’était permis tout en ayant une apparence très normale lorsqu’il n’était plus en fonction. "

Pas un additif essence comme supposé , on se doutait bien qu'il y avait triche . mais on ne savait pas comment . Des temps partiels incohérents .
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