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A mon avis pour l'essentiel les interventions seront concentrées sur le réglage des radars à la nouvelle limite. L'Etat a dû tabler sur un beau magot, n'attendons pas pour faire rentrer du cash
Et comme c'est pour notre bien 
Les panneaux attendront... D'ailleurs sur les routes secondaires il y a peu de panneaux 90.
Et puis c'est écrit partout : "au 1er juillet 80kmh routes sans séparateur".


Les panneaux attendront... D'ailleurs sur les routes secondaires il y a peu de panneaux 90.
Et puis c'est écrit partout : "au 1er juillet 80kmh routes sans séparateur".
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Fred30 a écrit : A mon avis pour l'essentiel les interventions seront concentrées sur le réglage des radars à la nouvelle limite. L'Etat a dû tabler sur un beau magot, n'attendons pas pour faire rentrer du cashEt comme c'est pour notre bien
Les panneaux attendront... D'ailleurs sur les routes secondaires il y a peu de panneaux 90.
Et puis c'est écrit partout : "au 1er juillet 80kmh routes sans séparateur".
Pas si simple que ça.
Après le 1er juillet , si vous vous faites flasher à entre 80 et 90km/h et que la signalisation en place sur la portion de voie concernée affiche encore des panneaux "90km/h" ; l'infraction sera contestable.
Laurent
Ca va être un joyeux bordel..
Les camions roulent à 80 GPS. La plupart des conducteurs utilisent leur compteur de vitesse qui est optimiste, parfois de 5 km/h et plus sur la vitesse GPS. Résultat, ca va certainement énerver plus d'un routier..
Les camions roulent à 80 GPS. La plupart des conducteurs utilisent leur compteur de vitesse qui est optimiste, parfois de 5 km/h et plus sur la vitesse GPS. Résultat, ca va certainement énerver plus d'un routier..
La limitation à 80 km/h s'applique à partir de dimanche 1er juillet sur 400 000 km de routes secondaires. Elle doit réduire le nombre de morts, mais fait grincer des dents. Notre reporter a testé la nouvelle vitesse sur une route de Centre-Bretagne.
En Centre-Bretagne, quelque 8 500 véhicules circulent quotidiennement sur la départementale Loudéac - Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor). Une route que je connais bien, l'empruntant deux fois par jour. À quelques jours du passage au 80 km/h, je me suis aventurée à tester ce qui attend les automobilistes sur les quatre kilomètres actuellement limités à 90.
« Impression de rouler au ralenti »
En respectant la vitesse autorisée à 110 km/h, certains véhicules me dépassent déjà. À 120-130, impossible d'évaluer leur vitesse, mais ils fusent. Quelques kilomètres plus loin, le moment est venu de lever le pied. Et de réduire ma vitesse de 30 km/h sur une ligne droite.
La transition fait sensation. L'impression de rouler au ralenti. Et de passer pour celle qui fait sa promenade dominicale sur cet itinéraire le plus souvent fréquenté pour des trajets professionnels. Difficile de rester concentrée sur cette nouvelle limitation de vitesse. La tentation d'appuyer sur l'accélérateur est forte sur cette belle ligne droite. Mais pas question de déroger à la règle imposée aujourd'hui. Je positionne le régulateur sur 80.
« Très vite, un camion se colle à l'arrière »
Très vite, un camion se colle à l'arrière. Peu rassurant. Un autre coup d'oeil dans le rétroviseur : une voiture entreprend un dépassement dangereux. Le risque de choc frontal avec le véhicule en face est réel.
J'ouvre un véritable cortège de grosses cylindrées, véhicules utilitaires et camions. L'absence de distance de sécurité entre eux et le son d'un klaxon ne fait aucun doute : tous sont impatients de pouvoir me dépasser.
Halte à la station-service. L'occasion de recueillir quelques avis sur le 80 km/h. « Aujourd'hui, les poids lourds roulent bien plus vite. On va se faire pousser sur la route », craint un automobiliste. Un autre redoute que « la nouvelle réglementation n'incite les conducteurs à doubler aux mauvais endroits ».
L'heure est venue de faire demi-tour. J'effectue le retour en empruntant le même trajet... mais à 90 km/h cette fois. L'occasion de réfléchir à ce test à vitesse réduite. Ce n'est pas la poignée de secondes perdues qui me marque. Plutôt les nouveaux risques auxquels je pourrais être exposée à partir du 1er juillet. »
https://www.ouest-france.fr/societe/sec ... /h-5851750
www.40millionsdautomobilistes.com
Nous ne sommes plus qu'à quelques jours de cette date qui nous effraie tous. Cette échéance qui abaissera la vitesse maximale autorisée à 80km/h sur nos routes, sans pour autant la moindre trace d'une once de pointe de semblant de crédibilité dans cette mesure...
À la veille de l'entrée en vigueur de la mesure, il ne reste malheureusement plus grand espoir d'un revirement de situation.
D'autant que l'association a déjà actionné de nombreux leviers en amont pour lutter contre les 80 km/h :
Réouverture de la pétition "Non à la baisse des limitations de vitesse" ;
Réalisation du documentaire Le Danemark, en route vers le bon sens qui prouve que l’abaissement des vitesses n’est pas la solution pour améliorer la sécurité sur les routes ;
Réalisation d'un reportage tourné à Vesoul, sur la RN 57, l’une des 3 portions de route où les 80km/h étaient testés ;
Révélation du bilan de l'expérimentation des 80km/h que le Gouvernement tardait à faire connaître ;
Manifestation démocratique "40 millions d’automobilistes, 40 millions d’électeurs" ;
Rendez-vous à Matignon, audition par le Sénat et l’Assemblée nationale ;
Manifestations conjointes avec la FFMC depuis janvier ;
Grande présence en média...
Mais malgré les mobilisations, malgré nos études prouvant l'inefficacité des 80 km/h, malgré l'opposition massive de 3/4 des Français, la mesure va bien être mise en place ce 1er juillet 2018.
Sur ce dossier, le Premier ministre Édouard Philippe a donc fait le choix d'ignorer non seulement la voix de la grande majorité des Français, mais aussi le bon sens.
Cependant nous maintenons notre cap : il est impensable que nous laissions cette mesure s'installer sans mettre des bâtons dans les roues de l'État.
En effet, notre Premier ministre a tenté d'étouffer la grogne des automobilistes par quelques pirouettes de communication, s'engageant à revenir sur la mesure si elle ne donnait pas les effets escomptés au bout de 2 ans, soit en juin 2020.
Une promesse d'autant plus douteuse que nous nous souvenons tous de la précédente expérimentation des 80 km/h sur 3 axes-test, dont les résultats n'ont été publiés par le Gouvernement qu'après que l'association "40 millions d'automobilistes" a procédé elle-même à l'étude de l'accidentalité sur ces axes.
Encore plus si, dans le cadre de "l'expérimentation" des 2 années à venir, on se rend compte que le Gouvernement rend impossible toute comparaison étant donné qu'il n'existe pas de situation de référence.
Sans parler du fait que selon le Président du CNSR, seul serait pris en compte le nombre d'accidents de la route à l'issue des 2 années d'expérimentation, sans discrimination des causes de ces accidents et alors même que d'autres mesures doivent entrer en vigueur prochainement !
Hors de question que l'association "40 millions d'automobilistes" laisse passer ce simulacre d'expérimentation qui ne servirait qu'à confirmer docilement les "ambitions" du Gouvernement, sans analyse détaillée et objective des données récoltées.
Ainsi, alors qu'une mobilisation supplémentaire aurait été, au mieux, symbolique à la veille de l'entrée en vigueur de la mesure, l'association a mis à profit ces derniers jours pour monter un Comité indépendant d'évaluation de la mise en place des 80 km/h, composé d'associations d'usagers de la route, d'avocats spécialisés en droit routier et d'experts en sécurité routière.
Via ce Comité, soyez certain que nous ne laisserons aucun répit au Gouvernement : toutes les données seront scrupuleusement et régulièrement analysées par nos soins.
Objectif : évaluer réellement la pertinence de la mesure, afin de ne pas laisser la Sécurité routière communiquer seulement sur ce qui l'arrange.
À terme, l'analyse de ces données pourrait nous permettre de retrouver l'espoir d'un abandon de cette ineptie imaginée dans les bas-fonds d'un bureau parisien en déconnexion totale avec la réalité.
Que cette "expérimentation", à défaut d'être approuvée par les Français et d'être basée sur des études tangibles, serve au moins à mettre un point final à ce débat.
Vous savez pouvoir compter sur notre engagement et nous vous donnons rendez-vous en septembre pour la première réunion du Comité sur le sujet.
Unis, Solidaires, Ensemble !
Très cordialement,
Pierre Chasseray,
Délégué général