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"Toutes les discussions en rapport avec "le monde Porsche" et le Club911.net, actualités, informations, médias, réunions ou rdvs informels entre Porschistes.
Celle qui m'a le plus marqué, une Dax Cosworth Turbo.
Pour faire simple, une "grosse" Caterham, un peu style Donkervoort de 500 kg et des briquettes, avec un moteur de 507 ch.
J'étais à côté du proprio qui la pilotait.
"Promenade" échevelée d'une trentaine de kilomètres...
... hallucinant.
La poussée était dantesque et là on peut dire cloué dans le fond du baquet.
Un exemple, j'avais mis mon casque de circuit, il ne s'agit pas d'un intégral et bien je devais le tenir tant l'air s'engouffrait dedans et je sentais mes lèvres se déformer sous la force du vent !!!
Un souvenir inoubliable, qui a rendu tous les autres essais bien tranquilles à côté.
Sinon, j'ai eu la chance de pouvoir conduire sur route une 458 Italia et il faut avouer que c'est le grand pied, un moteur qui accélère sans arrêt, une boite de vitesse parfaite, rapide (instantanée ?), un son au top.
Pour faire simple, une "grosse" Caterham, un peu style Donkervoort de 500 kg et des briquettes, avec un moteur de 507 ch.
J'étais à côté du proprio qui la pilotait.
"Promenade" échevelée d'une trentaine de kilomètres...
... hallucinant.
La poussée était dantesque et là on peut dire cloué dans le fond du baquet.
Un exemple, j'avais mis mon casque de circuit, il ne s'agit pas d'un intégral et bien je devais le tenir tant l'air s'engouffrait dedans et je sentais mes lèvres se déformer sous la force du vent !!!
Un souvenir inoubliable, qui a rendu tous les autres essais bien tranquilles à côté.
Sinon, j'ai eu la chance de pouvoir conduire sur route une 458 Italia et il faut avouer que c'est le grand pied, un moteur qui accélère sans arrêt, une boite de vitesse parfaite, rapide (instantanée ?), un son au top.
Pour moi:
- F430: me donne envie d'acheter une féfé rien que pour le son du moteur...
- Nissan GTR sur piste: poussée incroyable très tôt en sortie de virages, et d'une incroyable facilité à emmener vite !
- 997 GT3 3.8l sur piste: tout simplement la perfection de la voiture de sport, on fait immédiatement corps avec l'auto ! :)
Mais il n'y a pas que la puissance qui fasse des sensations: j'ai un super souvenir d'une 106 de rallye prépa groupe a, d'une violence inouïe à piloter, qui ne fonctionne que menée à fond, dont on sort épuisé et trempé de sueur mais heureux. :):)
Et puis il y la Beefmobile dans mon garage, la démonstration des bienfaits de la simplicité: aucune électronique de gonzesse, une boîte courte qui transfigure le 3.2l, un châssis aux petits oignons, et un plaisir de pilotage pur et dur qui transforme la moindre départementale sinueuse en spéciale de rallye. :):):)
- F430: me donne envie d'acheter une féfé rien que pour le son du moteur...
- Nissan GTR sur piste: poussée incroyable très tôt en sortie de virages, et d'une incroyable facilité à emmener vite !
- 997 GT3 3.8l sur piste: tout simplement la perfection de la voiture de sport, on fait immédiatement corps avec l'auto ! :)
Mais il n'y a pas que la puissance qui fasse des sensations: j'ai un super souvenir d'une 106 de rallye prépa groupe a, d'une violence inouïe à piloter, qui ne fonctionne que menée à fond, dont on sort épuisé et trempé de sueur mais heureux. :):)
Et puis il y la Beefmobile dans mon garage, la démonstration des bienfaits de la simplicité: aucune électronique de gonzesse, une boîte courte qui transfigure le 3.2l, un châssis aux petits oignons, et un plaisir de pilotage pur et dur qui transforme la moindre départementale sinueuse en spéciale de rallye. :):):)
La dernière en date...
Ma 2CV de 1959.
12 cv ( pas fiscaux, hein..) din, de vrai pur-sang..
Dés l'ouverture de la porte (suicide..), les odeurs vous envahissent, la banquette baquet, ambiance...
Une fois installé, la clé de contact, le moteur s’ébroue, 4.5 secondes aprés, (non pas le 0 a 100..
), le moteur s'arrête..
Nouvelle procédure, amorçage des pompes, on tire a nouveau sur le démarreur..le moteur démarre a nouveau...un flat a air rien de mieux..
La première est engagée, une fois la pédale d'embrayage relâchée, et là..la poussée est...nulle...mais carrément nulle...
, pourtant le moteur tourne toujours..
)
Le 0 a 50 est expédié en 160 secondes..la vitesse de pointe de 75 km/h est atteinte 2 minutes plus tard..!!!
Je ne parle pas de la tenue en virage.., les ronds points sont avalés, déglutis...j'ai la nausée, j'ai vomi...
Sacré expérience quand même...
Je vous parle du freinage ?
Ma 2CV de 1959.
12 cv ( pas fiscaux, hein..) din, de vrai pur-sang..
Dés l'ouverture de la porte (suicide..), les odeurs vous envahissent, la banquette baquet, ambiance...
Une fois installé, la clé de contact, le moteur s’ébroue, 4.5 secondes aprés, (non pas le 0 a 100..
), le moteur s'arrête..Nouvelle procédure, amorçage des pompes, on tire a nouveau sur le démarreur..le moteur démarre a nouveau...un flat a air rien de mieux..
La première est engagée, une fois la pédale d'embrayage relâchée, et là..la poussée est...nulle...mais carrément nulle...
, pourtant le moteur tourne toujours..)Le 0 a 50 est expédié en 160 secondes..la vitesse de pointe de 75 km/h est atteinte 2 minutes plus tard..!!!
Je ne parle pas de la tenue en virage..
, les ronds points sont avalés, déglutis...j'ai la nausée, j'ai vomi... Sacré expérience quand même...
Je vous parle du freinage ?
Brioche a écrit : La dernière en date...
Ma 2CV de 1959.
12 cv ( pas fiscaux, hein..) din, de vrai pur-sang..
Dés l'ouverture de la porte (suicide..), les odeurs vous envahissent, la banquette baquet, ambiance...
Une fois installé, la clé de contact, le moteur s’ébroue, 4.5 secondes aprés, (non pas le 0 a 100..
Nouvelle procédure, amorçage des pompes, on tire a nouveau sur le démarreur..le moteur démarre a nouveau...un flat a air rien de mieux..
La première est engagée, une fois la pédale d'embrayage relâchée, et là..la poussée est...nulle...mais carrément nulle...
Le 0 a 50 est expédié en 160 secondes..la vitesse de pointe de 75 km/h est atteinte 2 minutes plus tard..!!!
Je ne parle pas de la tenue en virage..
Sacré expérience quand même...
Je vous parle du freinage ?
Bon, il faut un peu d'élan et une pente favorable pour y arriver.
Toujours commencer par deux ou trois coups de pompe d'amorçage lorsqu'elle n'a pas tourné depuis un moment.
Le terme freinage n'est pas adapté. Ralentisseur conviendrait mieux.
Brioche a écrit : La dernière en date...
Ma 2CV de 1959.
12 cv ( pas fiscaux, hein..) din, de vrai pur-sang..
Dés l'ouverture de la porte (suicide..), les odeurs vous envahissent, la banquette baquet, ambiance...
Une fois installé, la clé de contact, le moteur s’ébroue, 4.5 secondes aprés, (non pas le 0 a 100..
Nouvelle procédure, amorçage des pompes, on tire a nouveau sur le démarreur..le moteur démarre a nouveau...un flat a air rien de mieux..
La première est engagée, une fois la pédale d'embrayage relâchée, et là..la poussée est...nulle...mais carrément nulle...
Le 0 a 50 est expédié en 160 secondes..la vitesse de pointe de 75 km/h est atteinte 2 minutes plus tard..!!!
Je ne parle pas de la tenue en virage..
Sacré expérience quand même...
Je vous parle du freinage ?
Excellent, et puis au moins en consommation essence, pneus etc... c'est économique et elle passe partout, boue, neige, petits chemins, pis c'est même une décapotable (je n'ai pas dit cabriolet, hein !!!)
Alors alors, par où commencer... Bah par le commencement
1ère expérience routière en sportive...
911 3.2L blanche '84 : la première des premières, celle qui m'a fait tombé amoureux de notre marque préférée, celle par qui j'ai rencontré une personne qui est aujourd'hui un ami, un vrai, comme on aimerait tant en avoir et avec qui je partage toujours cette même passion. J'avais 12 ans, je tournais autour de l'auto quand Laurent C. m'a abordé, engagé la discussion, m'a ouvert l'auto, le capot moteur, m'a démarré la voiture, avant de demander à mes parents s'il pouvait m'emmener en ballade. Et là ce fût inoubliable, ce n'est pas la plus puissante, la plus radicale, mais c'est pourtant elle qui m'a donné ce frisson de bonheur (que j'ai toujours aujourd'hui quand je repense à ce 12 Mai 2002 !), cette montée d'adrénaline de par les sensations distillées par ce flat 6, l'odeur du cuir, la vue sur son regard de grenouille... Bref, expérience que je n'oublierai jamais !
1ère expérience sur piste en sportive, en passager...
Toujours une grenouille, toujours grâce à mon ami Laurent (suite à son invitation), Lohéac, début juillet 2002, le CPF Bretagne roule sur la piste asphalte toute la journée. Toujours âgé de 12 ans, Laurent me présente à tout le monde, j'en ai perdu de vue certains, j'en recroise d'autres de temps à autre, dont Marie et "Nounours", son mari, qui me fit le plaisir de m'emmener à ses côtés dans sa 964 Cup rouge, rutilante, bruyante mais mélodieuse, brutale mais sensationnelle, "ancienne" mais efficace... Un autre rêve qui se réalisait, je garde encore en tête le premier freinage dégressif en bout de ligne droite après les deux premiers tours de chauffe, l'impression que ça ne va jamais s'arrêter, et pourtant, ce freinage diabolique m'envoie du fond du baquet Sabelt au fond du harnais... Extra...
1ère expérience sur piste en sportive, au volant...
14 Octobre 2006, le forum/club 6enligne.net organise sa sortie circuit annuelle à Issoire. Membre du forum et d'un club BM' local à l'époque, je fais partie du voyage, pour voir évoluer pour la première fois sur piste une 325i e36 coupé que nous avions, avec une bande d'amis du coin, entièrement dépouillée et "coursifiée". Échappement quasi libre, arceau soudé, deux baquets, harnais, combinés filetés, BAR, géo' aux p'tits oignons, freinage revu... La mamie n'a pas faillit à son devoir et s'est montrée fiable et performante pour sa première sortie. Et quelle ne fût pas ma joie quand on m'a proposé d'en prendre le volant ! Idem, ce n'est certes pas la plus puissante, la plus performante, la plus belle, mais c'est elle qui m'a fait découvrir ce qu'est le pilotage sur piste. Freins endurants, train avant précis, train arrière rigoureux mais joueur, un son à faire sortir les morts de leurs tombes, des odeurs là encore, un cocktail savant qui m'a rendu addict...
S'il ne fallait en retenir que... quelques unes disons !
- 997 GT3 RS 3.8L : l'aboutissement, cette auto, je la veux, par la porte ou par la fenêtre, il m'en faut une un jour ! Tout y est : sonorité, précision, sportivité (dans le sens propre du terme, j'entends par là une sportive "non-bourgeoise"), esthétique, c'est la voiture parfaite à mes yeux (je n'ai pas essayé la 4.0L ni la 991 donc je juge par rapport à mon vécu) : précise comme une lame de rasoir, pointue mais ultra efficace, ensemble moteur - boite extraordinaire, freinage à en faire ressortir son Big Mac, sérieusement, je n'ai trouvé aucun défaut à cette auto ! Allez, si, peut être un : inaccessible pour moi pour le moment... Mais un jour viendra !
- 993 Turbo X51 : là aussi un aboutissement, la dernière 911 suralimentée à air, une ligne à tomber, moteur plein tout le temps, confort et finition n'ayant pas à rougir par rapport à la concurrence et à des autos plus modernes, freinage toujours aussi bluffant, j'ai adoré ! Un mythe roulant, une auto plus que désirable...
- BMW M3 CSL : la GT3 RS façon BM ! Celle que j'ai essayé était équipée d'une ligne après cata, kit gros freins AP Racing, 4 filetés et roule ma caille ! Diabolique, une gueule à tomber, ambiance course moins prononcée à l'intérieur qu'une GT3 ou 964/993 RS mais quel pied bon sang ! Le train avant est d'une précision redoutable, ça motrice à souhait, ça se met en dérive à souhait, et bordel mais quelle sonorité ! Mon meilleur souvenir munichois (en passager)
- M5 e39 : pas la plus puissante des M5, pas la plus belle des autos, mais comme quelqu'un l'a déjà souligné, le couple de camion et les envolées lyriques du 5.0L (une fois libéré, ce qui était le cas là encore) sont impressionnantes pour une baleine d'1T8 ! Le tout dans un confort de pacha !
- Nissan R34 GTR Nismo : j'ai eu l'occasion d'essayer, en passager, comme la R34 d'ailleurs, sur piste par contre, deux R35 (2009 et 2012, soit 485ch et 530ch, facilité de conduite hallucinante et rapidité dans le sinueux tout simplement bluffant pour un tel paquebot). Mais par rapport à la '34, les sensations sont complètement lissées ! Dans la "mamie", là, c'est du on-off, un peu façon 930 / 964 Turbo. Quand le turbo charge : souffle coupé, mélodie d'outre tombe, compte-tours qui grimpe à une vitesse ahurissante, jusqu'à l'arrivée du rupteur (même si on souhaite l'éviter, les premières fois, impossible tellement ça charge vite !), train arrière qui se dérobe malgré les 4RM, une vraie machine à sensations !
- Megane 2 RS R26-R : "mais il est timbré" allez vous dire ! Un peu oui, pourtant, cette auto m'a vraiment bluffé ! Un châssis à la française, rigoureux et facile, une auto agile, ça motrice super bien (malgré les 45mkg et 285ch de celle que j'ai essayé), freinage au top, manque une sonorité digne de ce nom pour avoir un mélange savant, mais sincèrement, rapport prix/plaisir/performances, cette auto se place haut dans mon classement des pistardes qu'il faut avoir un jour !
- Clio 3 RS phase 2 "RS-R" (vidée, arceautée, slickée, ligne sur mesure, châssis au poil, gros freins, et surtout, bloc de Mégane 2 RS préparé et forgé) : machine à sensations, plus très road legal c'est vrai, mais combinant le meilleur de la Clio RS et de la Megane RS : agilité inégalable pour une auto de cette catégorie, moteur plein, sonorité ravageuse, performances et stabilité à faire pâlir une Lotus Exige... Un must chez Renault... qui n'aura malheureusement jamais vu le jour chez Renault !
- Audi RS6 Avant (ligne + échangeurs + reprog) : un paquebot, un peu à l'image de la M5, mais bien moins agile, beaucoup plus avare en retour d'informations, mais wow, ça pousse ! On oublie complètement les deux turbos tellement l'avalanche de couple arrive tôt et tellement la courbe de ce fameux couple est lissée, ça envoie super fort du fin fond du compte-tours jusqu'en zone rouge sans jamais s'arrêter, boite très rapide pour une BVA classique, motricité irréprochable (même sur le mouillé, merci le Quattro), le V10 hurle, souffle, crépite au levé de pied, et on en redemande de suite...
- Ferrari 360 Modena Stradale : la légende Ferrari, avec ce V8 qui brille sous la lunette arrière, ambiance racing, bien calé au fond du large baquet offrant un excellent maintien (de toute façon, une fois les harnais serrés, on ne bouge plus !), la boite ultra rapide (pour l'époque, et encore, elle n'a pas à rougir par rapport à certaines boites pilotées / robotisées d'aujourd'hui) voire brutale, freinage en béton, tenue de cap exemplaire, sonorité inimitable là encore, et puis, bien plus belle (avis personnel et donc parfaitement subjectif !) qu'une F430 je trouve, cette machine m'a fait flirté avec les limites du politiquement correct et surtout, m'a permis d'avoir un autre regard sur les autos transalpines...
Voilà, je pourrai m'éterniser un peu plus sur la 964 Turbo, la 996 GT2, la Lotus Exige Cup, l'Audi R8 V8 boite méca, sur mon ex et humble Clio 2 RS, sur la M5 e60, le Z4 M Coupé, sur la Corvette Z06, sur le Cayman R, la Clio V6 Trophy, la 355 GTS, la Testarossa, la V8 Vantage Roadster, la DB9, et j'en passe, mais ce serait trop long et ça en deviendrait imbuvable
Merci de votre lecture, en espérant avoir apporté ma pierre à l'édifice !
1ère expérience routière en sportive...
911 3.2L blanche '84 : la première des premières, celle qui m'a fait tombé amoureux de notre marque préférée, celle par qui j'ai rencontré une personne qui est aujourd'hui un ami, un vrai, comme on aimerait tant en avoir et avec qui je partage toujours cette même passion. J'avais 12 ans, je tournais autour de l'auto quand Laurent C. m'a abordé, engagé la discussion, m'a ouvert l'auto, le capot moteur, m'a démarré la voiture, avant de demander à mes parents s'il pouvait m'emmener en ballade. Et là ce fût inoubliable, ce n'est pas la plus puissante, la plus radicale, mais c'est pourtant elle qui m'a donné ce frisson de bonheur (que j'ai toujours aujourd'hui quand je repense à ce 12 Mai 2002 !), cette montée d'adrénaline de par les sensations distillées par ce flat 6, l'odeur du cuir, la vue sur son regard de grenouille... Bref, expérience que je n'oublierai jamais !
1ère expérience sur piste en sportive, en passager...
Toujours une grenouille, toujours grâce à mon ami Laurent (suite à son invitation), Lohéac, début juillet 2002, le CPF Bretagne roule sur la piste asphalte toute la journée. Toujours âgé de 12 ans, Laurent me présente à tout le monde, j'en ai perdu de vue certains, j'en recroise d'autres de temps à autre, dont Marie et "Nounours", son mari, qui me fit le plaisir de m'emmener à ses côtés dans sa 964 Cup rouge, rutilante, bruyante mais mélodieuse, brutale mais sensationnelle, "ancienne" mais efficace... Un autre rêve qui se réalisait, je garde encore en tête le premier freinage dégressif en bout de ligne droite après les deux premiers tours de chauffe, l'impression que ça ne va jamais s'arrêter, et pourtant, ce freinage diabolique m'envoie du fond du baquet Sabelt au fond du harnais... Extra...
1ère expérience sur piste en sportive, au volant...
14 Octobre 2006, le forum/club 6enligne.net organise sa sortie circuit annuelle à Issoire. Membre du forum et d'un club BM' local à l'époque, je fais partie du voyage, pour voir évoluer pour la première fois sur piste une 325i e36 coupé que nous avions, avec une bande d'amis du coin, entièrement dépouillée et "coursifiée". Échappement quasi libre, arceau soudé, deux baquets, harnais, combinés filetés, BAR, géo' aux p'tits oignons, freinage revu... La mamie n'a pas faillit à son devoir et s'est montrée fiable et performante pour sa première sortie. Et quelle ne fût pas ma joie quand on m'a proposé d'en prendre le volant ! Idem, ce n'est certes pas la plus puissante, la plus performante, la plus belle, mais c'est elle qui m'a fait découvrir ce qu'est le pilotage sur piste. Freins endurants, train avant précis, train arrière rigoureux mais joueur, un son à faire sortir les morts de leurs tombes, des odeurs là encore, un cocktail savant qui m'a rendu addict...
S'il ne fallait en retenir que... quelques unes disons !
- 997 GT3 RS 3.8L : l'aboutissement, cette auto, je la veux, par la porte ou par la fenêtre, il m'en faut une un jour ! Tout y est : sonorité, précision, sportivité (dans le sens propre du terme, j'entends par là une sportive "non-bourgeoise"), esthétique, c'est la voiture parfaite à mes yeux (je n'ai pas essayé la 4.0L ni la 991 donc je juge par rapport à mon vécu) : précise comme une lame de rasoir, pointue mais ultra efficace, ensemble moteur - boite extraordinaire, freinage à en faire ressortir son Big Mac, sérieusement, je n'ai trouvé aucun défaut à cette auto ! Allez, si, peut être un : inaccessible pour moi pour le moment... Mais un jour viendra !
- 993 Turbo X51 : là aussi un aboutissement, la dernière 911 suralimentée à air, une ligne à tomber, moteur plein tout le temps, confort et finition n'ayant pas à rougir par rapport à la concurrence et à des autos plus modernes, freinage toujours aussi bluffant, j'ai adoré ! Un mythe roulant, une auto plus que désirable...
- BMW M3 CSL : la GT3 RS façon BM ! Celle que j'ai essayé était équipée d'une ligne après cata, kit gros freins AP Racing, 4 filetés et roule ma caille ! Diabolique, une gueule à tomber, ambiance course moins prononcée à l'intérieur qu'une GT3 ou 964/993 RS mais quel pied bon sang ! Le train avant est d'une précision redoutable, ça motrice à souhait, ça se met en dérive à souhait, et bordel mais quelle sonorité ! Mon meilleur souvenir munichois (en passager)
- M5 e39 : pas la plus puissante des M5, pas la plus belle des autos, mais comme quelqu'un l'a déjà souligné, le couple de camion et les envolées lyriques du 5.0L (une fois libéré, ce qui était le cas là encore) sont impressionnantes pour une baleine d'1T8 ! Le tout dans un confort de pacha !
- Nissan R34 GTR Nismo : j'ai eu l'occasion d'essayer, en passager, comme la R34 d'ailleurs, sur piste par contre, deux R35 (2009 et 2012, soit 485ch et 530ch, facilité de conduite hallucinante et rapidité dans le sinueux tout simplement bluffant pour un tel paquebot). Mais par rapport à la '34, les sensations sont complètement lissées ! Dans la "mamie", là, c'est du on-off, un peu façon 930 / 964 Turbo. Quand le turbo charge : souffle coupé, mélodie d'outre tombe, compte-tours qui grimpe à une vitesse ahurissante, jusqu'à l'arrivée du rupteur (même si on souhaite l'éviter, les premières fois, impossible tellement ça charge vite !), train arrière qui se dérobe malgré les 4RM, une vraie machine à sensations !
- Megane 2 RS R26-R : "mais il est timbré" allez vous dire ! Un peu oui, pourtant, cette auto m'a vraiment bluffé ! Un châssis à la française, rigoureux et facile, une auto agile, ça motrice super bien (malgré les 45mkg et 285ch de celle que j'ai essayé), freinage au top, manque une sonorité digne de ce nom pour avoir un mélange savant, mais sincèrement, rapport prix/plaisir/performances, cette auto se place haut dans mon classement des pistardes qu'il faut avoir un jour !
- Clio 3 RS phase 2 "RS-R" (vidée, arceautée, slickée, ligne sur mesure, châssis au poil, gros freins, et surtout, bloc de Mégane 2 RS préparé et forgé) : machine à sensations, plus très road legal c'est vrai, mais combinant le meilleur de la Clio RS et de la Megane RS : agilité inégalable pour une auto de cette catégorie, moteur plein, sonorité ravageuse, performances et stabilité à faire pâlir une Lotus Exige... Un must chez Renault... qui n'aura malheureusement jamais vu le jour chez Renault !
- Audi RS6 Avant (ligne + échangeurs + reprog) : un paquebot, un peu à l'image de la M5, mais bien moins agile, beaucoup plus avare en retour d'informations, mais wow, ça pousse ! On oublie complètement les deux turbos tellement l'avalanche de couple arrive tôt et tellement la courbe de ce fameux couple est lissée, ça envoie super fort du fin fond du compte-tours jusqu'en zone rouge sans jamais s'arrêter, boite très rapide pour une BVA classique, motricité irréprochable (même sur le mouillé, merci le Quattro), le V10 hurle, souffle, crépite au levé de pied, et on en redemande de suite...
- Ferrari 360 Modena Stradale : la légende Ferrari, avec ce V8 qui brille sous la lunette arrière, ambiance racing, bien calé au fond du large baquet offrant un excellent maintien (de toute façon, une fois les harnais serrés, on ne bouge plus !), la boite ultra rapide (pour l'époque, et encore, elle n'a pas à rougir par rapport à certaines boites pilotées / robotisées d'aujourd'hui) voire brutale, freinage en béton, tenue de cap exemplaire, sonorité inimitable là encore, et puis, bien plus belle (avis personnel et donc parfaitement subjectif !) qu'une F430 je trouve, cette machine m'a fait flirté avec les limites du politiquement correct et surtout, m'a permis d'avoir un autre regard sur les autos transalpines...
Voilà, je pourrai m'éterniser un peu plus sur la 964 Turbo, la 996 GT2, la Lotus Exige Cup, l'Audi R8 V8 boite méca, sur mon ex et humble Clio 2 RS, sur la M5 e60, le Z4 M Coupé, sur la Corvette Z06, sur le Cayman R, la Clio V6 Trophy, la 355 GTS, la Testarossa, la V8 Vantage Roadster, la DB9, et j'en passe, mais ce serait trop long et ça en deviendrait imbuvable
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