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Messages : 26334
Enregistré le : 17 mars 2003, 10:18

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Pour une fois la devise du "too big to fail" n'aura pas servi,le trésor américain ne soutiendra pas cette vénérable banque d'affaires crée en 1850 déclarée ce we en faillite...
Plus de 25000 emplois menacés,ça sent de plus en plus le soufre dans les grands noms de la finance mondiale :(

Le phrase suivante est aujourd'hui d'actualité:"who's the next???"

[Edite le 16-10-2008 par harry]
TSZ
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Messages : 1296
Enregistré le : 05 avr. 2007, 18:53

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La SG, quand on aura passé les provisions en fin d' exercice pour la décôte des subprimes et autres joyeusetés !!!
Membre cotisant n°151
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Messages : 63159
Enregistré le : 23 juil. 2002, 22:05
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Message Envoyé
C'est le début de fin du capitalisme tel qu'on le connait et c'est plutôt une bonne nouvelle
Sauf bien sur pour tous les salariés qui vont rester sur le carreau et peut être aussi les clients
:(
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Messages : 30818
Enregistré le : 26 mars 2004, 13:36

Message Envoyé
La banque américaine va se placer sous la protection de la loi américaine dite du Chapitre 11.

Elle avait traversé la crise de 1929, mais n'aura finalement pas résisté à la crise des subprimes. Lehman Brothers Holdings, la maison mère de Lehman Brothers, suite à l'échec des négociations de ce week-end pour sa reprise, va demander dans la journée sa mise en faillite sous le chapitre 11,«afin de protéger ses actifs et de maximiser sa valeur». Suite au retrait de la banque Barclays des négociations entreprises afin de se trouver un repreneur, la plus petite des banques d'affaires américaines a annoncé lundi qu'elle allait demander au tribunal de New York à bénéficier de cette loi permettant aux entreprises en difficulté de se restructurer. Barclays aurait jeté l'éponge face au refus du gouvernement américain de vouloir fournir des garanties financières.

Samedi et dimanche, les dirigeants des grandes banques américaines et le gouvernement se sont réunis au siège de la banque fédérale de New-York afin de trouver une solution et éviter une faillite.

Le gouvernement, après avoir sauvé les deux rehausseurs de crédits hypothécaires Fannie Mae et Freddie Mac, a déclaré qu'il n'y aurait pas d'argent public pour Lehman Brothers. Le gouvernement souhaitait alors qu'un pool de banques rachète une partie des actifs risqués de la banque pour 30 milliards de dollars.


La fin d'une épopée de 158 ans

Samedi, un espoir avait fait jour quand les banques Bank of America et Barclays avaient émergé comme possibles candidates mais s'étaient par la suite ravisées. Cette mise sous loi des faillites permet à la banque riche de 25000 employés, de payer ses salariés et continuer son activité. Dans la demande de dépôt de bilan, le total des actifs de Lehman atteignait 639 milliards de dollars à la date du 31 mai contre 613 milliards de dettes.

La banque américaine, qui avait commencé dans le négoce du coton, était plus que centenaire. Fondée par les frères Lehman en 1850, elle se tourne rapidement vers le financement des chemins de fer et des géants de la distribution. Plus récemment, la banque avait vu son siège détruit par les attentats du 11 septembre. Reste que Lehman avait jusqu'à maintenant bonne réputation à Wall Street. Il y a un an, elle s'était vu décerné par le magazine «Fortune» le prix de banque d'investissement la plus admirée des Etats Unis. La roue tourne vite à Wall Street.
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Messages : 8298
Enregistré le : 05 mars 2008, 21:31

Message Envoyé
Et Merryl Lynch se fait racheter par une banque généraliste... va plus rester que lambo comme taureau si ca continue ;) :(
Membre cotisant n°151
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Messages : 63159
Enregistré le : 23 juil. 2002, 22:05
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Vive la banque postale !
:D :D :D
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Messages : 8298
Enregistré le : 05 mars 2008, 21:31

Message Envoyé
s'ils sont aussi performants que pour le courrier...:D
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Messages : 30818
Enregistré le : 26 mars 2004, 13:36

Message Envoyé
Les sauvetages financiers géants fragilisent le billet vert

ETATS-UNIS. Les interventions massives de la Fed et du Trésor sapent les bases du dollar.



Yves Genier
Lundi 15 septembre 2008

Les sauvetages financiers de grande envergure effectués aux Etats-Unis sous la direction de la Fed et du Département du Trésor risquent de faire une nouvelle victime, le dollar.

En injectant 30 milliards pour garantir les engagements de Bear Stearns au moment de son rachat par JP Morgan le 16 mars dernier, la Fed a ouvert le robinet à liquidités comme jamais. Elle le maintient ouvert au moyen des deux fenêtres de financement des banques à court terme. Le «Greenspan put» des années 2000 s'est ainsi transformé en «Bernanke put», autrement dit la prise en charge explicite des pertes des grandes institutions financières par la banque centrale, prêteur en dernier ressort.

Par sa mise sous tutelle de Freddie Mac et de Fannie Mae il y a huit jours, le Trésor américain a d'un coup démultiplié la dette publique des Etats-Unis. Celle-ci est passée de 9515 milliards de dollars à 14915 milliards de dollars par la prise en compte des engagements des deux agences de refinancement hypothécaire, qui totalisent 5400 milliards de dollars.

La dette publique américaine - un tiers de celle-ci étant désormais garanti par des maisons dont la valeur baisse - dépasse ainsi le niveau du produit intérieur brut (14312 milliards de dollars). D'aucuns se demandent si le Trésor n'est pas devenu une banque d'affaires, rappelant non sans ironie que le secrétaire au Trésor Henry Paulson a précédemment dirigé Goldman Sachs.

«Monnaie de singe»

«Dans notre milieu, de plus en plus de voix se font entendre pour qualifier le dollar de monnaie de singe», témoigne, un brin provocateur, un gérant de hedge funds basé à Genève. Le rally actuel risque, dans cette optique, de rester sans lendemain.

L'injection massive de liquidités, par la Fed ou par la dette publique, va à nouveau stimuler la hausse des prix. «Le gouvernement cherche à résoudre la crise à coups d'injections monétaires, mais cette solution de facilité a un coût: l'inflation. D'autant que la Fed rebaissera à nouveau les taux d'intérêt d'ici aux élections», affirme l'économiste français Pierre Leconte.

La multiplication des liquidités, la hausse des prix et la baisse de la rémunération des placements en dollars à court terme survient alors que l'emprunteur public semble avoir perdu de sa solidité. Toujours porteurs de la note maximale AAA décernée par Standard & Poor's, les emprunts américains inquiètent néanmoins par la dimension qu'ils ont prise vis-à-vis du PIB. La prime des CDS (credit-default swaps) des bons du Trésor est passée en dessus de celle des obligations d'Etat allemandes, françaises et même britanniques, un pays pourtant affecté par une crise similaire.

Or les bons du Trésor sont, par leur image de placement sans risque, les collatéraux préférés des banques centrales contre octroi de liquidités. Cela signifie que le bilan même de la Fed n'est plus aussi solidement établi que par le passé, sapant par là même la robustesse du dollar.

La recherche de diversification monétaire de la part des investisseurs étrangers, détenteurs de 27,9% des emprunts du Trésor, n'en est qu'encouragée.

Résultat, un mouvement de fond se met en marche...
La Chine va diversifier ses réserves

La part en dollars devrait passer de 70% à 45%.


Myret Zaki

Le sauvetage de Fannie Mae et de Freddie Mac par le gouvernement américain est d'abord le sauvetage du portefeuille de 400 milliards de dollars que détenait la banque centrale de Chine dans la dette de ces deux géants hypothécaires.

La Chine n'aura donc pas, au final, couru de véritable risque de crédit sur cette dette d'agence américaine. Mais la double mégafaillite fait déjà réfléchir cet investisseur clé qu'est Pékin, dont le poids est déterminant pour la valeur du dollar. «La faillite de Fannie et Freddie aura un impact sérieux et durable sur la stratégie d'investissement de la Chine pour ses 1800 milliards de dollars de réserves, écrit Ting Lu, analyste pour ce pays chez Merrill Lynch. A court terme, souligne-t-il, l'opération de sauvetage a plutôt rassuré la Chine. Mais à long terme, le statut de la dette étatique américaine a été fragilisé, ce qui est de nature à réduire la confiance dans le dollar».

Multipliés par sept

Depuis la crise des «subprime», la Chine avait fortement concentré ses investissements en dollars sur la dette de Fannie et Freddie, car ils offraient des rendements supérieurs aux bons du Trésor pour une sécurité alors perçue comme identique.

C'est ainsi qu'entre 2002 et mai 2008, les placements chinois en dette d'agence américaine ont été multipliés par sept, à 440 milliards de dollars, soit 25% des réserves de changes de la Chine. Ce portefeuille était à 90% constitué par Fannie et Freddie.

Au total, la dette émise ou garantie par les deux géants hypothécaires américains représentait plus de 40% des 1000 milliards d'actifs détenus en dollars par la Chine. Les achats chinois de dette américaine passent principalement par la State Administration of Foreign Exchange (SAFE), l'unité de la banque centrale chinoise qui gère les réserves de changes, et qui détenait à elle seule 27% de toute la dette d'agences américaines en mains étrangères.

La banque centrale de Chine a essuyé de vives critiques des médias locaux, des milieux académiques et d'autres institutions gouvernementales pour son exposition excessive au dollar depuis la crise «subprime».

A long terme, estime Ting Lu, la Chine diversifiera plus rapidement ses réserves de changes, favorisant notamment l'euro et la livre sterling. «Actuellement près 70% des réserves de la Chine sont en dollars. Cette part devrait tomber sous les 50% à l'avenir, et devrait idéalement se limiter à 45%», estime Ting Lu.
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Enregistré le : 05 mars 2008, 21:31

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Ca, c'est bon pour le prix des classic US...;)
Membre cotisant n°177
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Je pense que ce n'est tout simplement bon pour personne ....
Malheureusement ... je pense aussi que personne n'en tirera les leçons qui pourtant s'imposent ...
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