philetcha a écrit :
Le plus difficile reste à faire,
....
Là il faut quitter les lieux, trop rapidement est ce fuir ? Rester trop longtemps est-ce ajouter encore du stress ?
Ne te pose pas ce genre de question. Enfin si tu le peux...
J'ai reçu ce genre de visite il y a presque 25 ans...
J'ai gardé de ce moment un souvenir comportant
une profonde admiration pour les Gendarmes qui ont sonné chez moi à 1 h 30 du matin, et m'ont demandé de les suivre.
Je suppose qu'il n'y a pas (ou au moins
n'y avait pas à l'époque de formation spécifique), alors celui qui parle
prend tout sur lui, et ne peut lui aussi que se rappeler à vie des yeux et du visage de la Personne à laquelle il vient d'annoncer la nouvelle. Il y avait beaucoup de tact, de la compassion, puis de l'aide... en pleine nuit !
Ce n'était qu'une fois, pour moi.
Mais pour eux

Eux aussi doivent vivre avec.
Il est alors
impératif de prendre du recul.
J'ai répondu aussi franchement que toi as rédigé ton récit. Juste réfléchi à la façon de le faire depuis que tu l'as écrit. Le plus simple est le mieux, à mon sens.
Pas de sensationnel, ni aucune autre intention.
Simplement te rendre à toi, et tes Collègues
un hommage appuyé.
C'est tout.
Piou