Lundi 24 octobre
Val d’Isère – Bologne par le col de l’Iseran et le col du Mont Cenis. Ce sera sans doute le dernier jour d’ouverture de l’Iseran car il est prévu de la neige dans la nuit et le mardi.
Depuis Bourg, on a vu deux panneaux indiquant qu’il était recommandé d’avoir les équipements spéciaux pour le col ! Petit problème, je n’ai pas emporté les chaînes prévues pour la GT3, parce qu’il n’y en a pas :O
Un restaurateur nous a dit que c’était roulable sans problème mais qu’il y avait par endroit des plaques de verglas, surtout le matin tôt et le soir. Bon…
Départ à 9H, en espérant que le soleil ait un peu agi sur le verglas en hauteur.
On commence la montée de l’Iseran : la route paraît sèche mais il y a parfois des grosses plaques luisantes, alors je conduis à un rythme de sénateur. Ce n’est pas vraiment la meilleure période pour attaquer

Il fait -3…
Joli panorama, qu’on a bien le temps d’admirer.
Le col, ou nous arrivons sans encombres, sur une route toujours majoritairement sèche mais piégeuse si conduite trop vite.
Dans la descente vers Bonneval :
Les nuages au loin nous inquiètent un peu !
Arrivée à Bessans, ils font marcher les canons à neige !!
Col de la Madeleine :
Puis c’est la montée vers le col du Mont Cenis qui commence sur du joli bitume sec, j’attaque un peu. La voiture est remarquablement stable, parfaite. Puis je vois des flocons ! Il neige ! Zut…
Finalement la neige n’aura pas duré très longtemps mais je dois ralentir fortement le rythme, par peur de glisser sur une route un peu trop luisante à mon goût. Surtout qu’il fait -4 !
On arrive au col, au ralenti :
Puis c’est un gros blizzard, on ne voit pas à 200 mètres, on ne voit pas le lac. La neige et le givre virevoltent sur la route qui accroche quand même pas mal. Je roule à 50 sans problème, les deux mains sur le volant quand même

Voilà une idée de ce que j’ai traversé :
Et voilà l‘Italie ! Avec toujours du givre sur la route.
Côté italien on rejoint rapidement l’autoroute du Turin puis celle vers Piacenza et Bologne. La route n’a aucun intérêt, et je n’ai aucun éclaireur. Les italiens roulent quand même plus vite que les français donc je les suis.
Pause déjeuner à Piacenza où nous restons quelques heures pour faire le tour de la vieille ville :
Et on finit par le tronçon Piacenza – Bologna qui est HORRIBLE ! Une succession de radars tronçons, sans discontinuer. Donc : 160 km au régulateur à 130, comme tout le monde. Heureusement qu’on est deux, sinon je m’endormirais !
L’arrivée à Bologne se fait sous la pluie, et les photos prises la nuit du centre-ville ne rendent rien, donc je posterai des photos de jour.
Un très bel hôtel, à 15 minutes du centre-ville à pied, que je recommande fortement :
