https://www.club911.net/viewtopic.php?t=117184
Rol84 a écrit : J’ai visionné le doc « Road » consacré aux Dunlop sur canal+, quelle épopée que celle de cette incroyable famille, décimée par la passion de la course sur route
Le palmarès de Joey, avec 26 victoires au Tourist Trophy de l'île de Man, dont la dernière à 48ans quelques mois avant sa mort est impressionnant tout comme le courage de son frère Robert![]()
Roland a écrit :Ah l'année 76Zoulou 72 a écrit : Il y a 45 ans ... !
Après s’être déroulé à Charade et au Castelet, 1976 marquait le retour du Grand Prix de France au Mans.
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Avec 75, 77 et 78, ce fut pour moi une overdose de suivi de courses![]()
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Et effectivement, c'était peut être moins spectaculaire que de nos jours (surtout pour la moto3) mais beaucoup moins "aseptisé" au niveau de l'environnement et de l'ambiance![]()
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Zoulou 72 a écrit : Salut Rudy,
Exact. Pour l’année 1976, Yamaha décide de se retirer des compétitions mondiales. Agostini n'est pas sûr d'accepter l'offre de Suzuki ou de retourner chez MV Agusta qui, comme Yamaha, a décidé de se retirer de la course en raison d'un manque de moyens financiers et de compétitivité. Il est donc proposé à Agostini de lui confier les motos à gérer tout seul. Agostini accepte et crée l'équipe API-Marlboro, composée entièrement du département course MV, hommes et véhicules. Les résultats sont décevants, à l'exception des deux dernières victoires historiques en 1976 : dans la catégorie 350 à Assen, où Patrick Pons sur Yamaha est nettement battu, et dans la catégorie 500 au Nurburgring.
Dans la catégorie 350, le 4 cylindres de Varèse reste compétitif en termes de performances, mais est pénalisé par la mauvaise qualité des composants électriques et électroniques qui sont à l'origine des abandons continus.
En 500 c’est un autre problème ! Les deux premiers GP, en France et en Autriche, il obtient une cinquième et une sixième place avec la MV. Celle-ci étant clairement dépassée par les Suzuki RG 500 officielle 2 temps de Barry Sheene, Marco Lucchinelli et Phil Read. Avec l’aide de Marlboro, Giacomo obtient une RG 500 d'usine à compter de la course des Nations au Mugello, et pour les 5 courses suivantes aux Pays-Bas, en Belgique, en Finlande et en République Tchèque et pour le Nürburgring.
Lors de cette dernière course de l'année, le titre était déjà décidé pour Barry Sheene avec 5 victoires et Agostini décida d’emmener la Suzuki et la MV dans l'Eifel. La MV a subi une révision approfondie de l'atelier Casina Costa, à la périphérie de Milan, pour l'adapter au tracé allemand sinueux et compliqué. Agostini considérait que le climat de la Nordschleife, les 23 km, le temps humide et pas particulièrement chaud, la MV aurait sa chance d'affronter le reste des 2 temps. Sa réponse douce, à ce niveau, s'adapterait mieux à la piste dans ces conditions atmosphériques. Giacomo s'est décidé à la dernière minute pour la MV. La pole est réalisée par l'italien de Suzuki, Virginio Ferrari. Ago est parti juste derrière, une attaque efficace dans le premier des sept tours de course lui donne la tête. Suivent la MV, le Finlandais « Tape » Lansivuori avec une Suzuki RG, à 9 secondes mais Agostini était vraiment inspiré, à la fin du deuxième tour, la différence monte à 15 secondes. Victoire et meilleur tour ! Historique.
rodolfo dillavar a écrit :Merci pour cet éclairage exhaustif....Zoulou 72 a écrit : Salut Rudy,
Exact. Pour l’année 1976, Yamaha décide de se retirer des compétitions mondiales. Agostini n'est pas sûr d'accepter l'offre de Suzuki ou de retourner chez MV Agusta qui, comme Yamaha, a décidé de se retirer de la course en raison d'un manque de moyens financiers et de compétitivité. Il est donc proposé à Agostini de lui confier les motos à gérer tout seul. Agostini accepte et crée l'équipe API-Marlboro, composée entièrement du département course MV, hommes et véhicules. Les résultats sont décevants, à l'exception des deux dernières victoires historiques en 1976 : dans la catégorie 350 à Assen, où Patrick Pons sur Yamaha est nettement battu, et dans la catégorie 500 au Nurburgring.
Dans la catégorie 350, le 4 cylindres de Varèse reste compétitif en termes de performances, mais est pénalisé par la mauvaise qualité des composants électriques et électroniques qui sont à l'origine des abandons continus.
En 500 c’est un autre problème ! Les deux premiers GP, en France et en Autriche, il obtient une cinquième et une sixième place avec la MV. Celle-ci étant clairement dépassée par les Suzuki RG 500 officielle 2 temps de Barry Sheene, Marco Lucchinelli et Phil Read. Avec l’aide de Marlboro, Giacomo obtient une RG 500 d'usine à compter de la course des Nations au Mugello, et pour les 5 courses suivantes aux Pays-Bas, en Belgique, en Finlande et en République Tchèque et pour le Nürburgring.
Lors de cette dernière course de l'année, le titre était déjà décidé pour Barry Sheene avec 5 victoires et Agostini décida d’emmener la Suzuki et la MV dans l'Eifel. La MV a subi une révision approfondie de l'atelier Casina Costa, à la périphérie de Milan, pour l'adapter au tracé allemand sinueux et compliqué. Agostini considérait que le climat de la Nordschleife, les 23 km, le temps humide et pas particulièrement chaud, la MV aurait sa chance d'affronter le reste des 2 temps. Sa réponse douce, à ce niveau, s'adapterait mieux à la piste dans ces conditions atmosphériques. Giacomo s'est décidé à la dernière minute pour la MV. La pole est réalisée par l'italien de Suzuki, Virginio Ferrari. Ago est parti juste derrière, une attaque efficace dans le premier des sept tours de course lui donne la tête. Suivent la MV, le Finlandais « Tape » Lansivuori avec une Suzuki RG, à 9 secondes mais Agostini était vraiment inspiré, à la fin du deuxième tour, la différence monte à 15 secondes. Victoire et meilleur tour ! Historique.
Je ne connaissais pas cet élément de la carrière du grand Ago.. :)
Roland a écrit : GP 500 au Castellet en 1986 ?
Tu étais déjà né ?![]()