Ce sujet met bien en exergue la complexité de la société qui nous permet de cohabiter ensemble de manière relativement pacifique :
L'école et l'éducation sinon beaucoup d'administrations aujourd'hui rentrent dans le champ de la théorie de la relativité :
Il y a un système étatique de régulation sociale entériné par le droit lequel donne accès par différents concours ou portes d'entrées plus modestes à certaines "dignités professionnelles".
Problème : L'Etat a peu d'argent ou bien l'argent collecté passe là ou la cour des comptes et les chambres régionales de comptes le trouvent, et se laisse bercer par sa dette.
Le fait étant que, que vous ayez passé un concours de type CAPES, Ecole navale, ou MINAE, l'on a pas fait un dixième du chemin pour être sur d'être en sécurité…
Aujourd'hui le nombre de contractuels de "droit public" qui au regard du régime précaire assorti n'a rien a envier au droit privé, explose.
Les attachés d'ambassade sont mis dehors au bout de 2 ans + 1 renouvelable.
Certains officiers de marine titulaires post prépa ne dépasseront jamais un certain grade et pourront même être contraints de se reconvertir quand un individu venu du rang ou de maistrance en se donnant intelligemment et en saisissant les bonnes opportunités pourra devenir amiral. (il y en a peu certes mais cela va dans les deux sens)
Dans le monde de l'éducation c'est un peu la même chose. Professeur est un très beau métier. Pour certains c'est une vocation,une circonstance temporaire pour d'autres une planque. Ce métier n'étant d'ailleurs pas une situation figée. On peut devenir personnel de direction et là c'est encore plus compliqué. Un établissement scolaire c'est comme une boite, cela se gère, on passe des contrats de fourniture, de travaux on gère des profs hétéroclites (qui peuvent être foutus dehors par une procédure) et dans les conseils de classe ou dans les jurys on à l'avenir des gamins… Comme dans une boite quoi. Rien n'est garanti, si vous merdez ou vous écartez du chemin républicain dans votre attitude ou gestion, les renseignements généraux le savent.
L'éducation nationale à ceci de particulier que le cloisonnement hiérarchique jusqu'au sommet du ministère en question est verrouillé… Les personnels qui bougent, déménagent et qui se donnent ne sont pas mieux payées. Pour autant, ceux qui rendent honneur à la fonction passent leurs vacances à travailler dans un environnement différent comme n'importe quel individu du privé ou indépendant exerçant des responsabilités. Un recteur d'académie n'est jamais issu du corps professoral élémentaire, primaire secondaire ou des personnels de direction. Il faut être universitaire c'est à dire ne jamais avoir exercé ni géré un établissement ou l'ascension et la pacification sociale doit s'exercer. Si mes souvenirs sont bons, Xavier Darchos, ministre de droite sous la Sarkolandie a juste été prof de collège…
De fait, le système est ce qu'il est dans toute sa complexité. C'est un jeu, on peut jouer avec le système mais attention à la casse. Les profs qui ne font rien n'ont pas de carrière, pas de décorations pour service rendu si modestes soient elles et ils n'ont surtout aucune fierté. Ils peuvent peut être jouer aux marchands de sommeil dans leur localité ce qui pour le coup est absolument scandaleux mais on est plus à une contradiction prêt pour qui que ce soit du reste.
Le système de l'éducation nationale n'est ni bon ni mauvais, il a ses engrenages comme n'importe quelle société ou univers professionnel et c'est celui qui le connait et le maitrise avec l'attitude adaptée qui gagne sur ce chemin qui n'est pas la seule voie de la "réussite".
J'ai un pote qui a un jour foiré un jury prépa face à un prof. Sur la question posée il avait raison mais le prof était braqué et il a eu le malheur de le contredire à deux reprises. Cramé.
Une autre connaissance, reçue à l'ENAC, en a eu marre au bout de 2 mois pour devenir enseignant en maths. Cela n'est pas le même mode de vie ni le même professionnalisme.
J'ai un jour discuté avec une personne faisant passer les concours de la fonction publique. Sa plus grande anecdote a été de recevoir pour candidat au concours de la petite enfance, un trader de la sogé…
Ce faisant privé ou public devient un choix psychologique et sociologique. Il faut avoir conscience de ce que l'on est et de qui l'on a en face de soi pour ne pas se cramer. Et c'est à l'enfant de faire ce choix sous les encouragements de ses parents, pas aux parents de se projeter à sa place.
l'enfant devra ensuite jouer ses cartes à proportions de ses intérêts, passions et de ses connaissances de la société dans laquelle il vit.
Voilà. Je précise que je ne suis pas dans la machine

Ce sujet met bien en exergue la complexité de la société qui nous permet de cohabiter ensemble de manière relativement pacifique :
L'école et l'éducation sinon beaucoup d'administrations aujourd'hui rentrent dans le champ de la théorie de la relativité :
Il y a un système étatique de régulation sociale entériné par le droit lequel donne accès par différents concours ou portes d'entrées plus modestes à certaines "dignités professionnelles".
Problème : L'Etat a peu d'argent ou bien l'argent collecté passe là ou la cour des comptes et les chambres régionales de comptes le trouvent, et se laisse bercer par sa dette.
Le fait étant que, que vous ayez passé un concours de type CAPES, Ecole navale, ou MINAE, l'on a pas fait un dixième du chemin pour être sur d'être en sécurité…
Aujourd'hui le nombre de contractuels de "droit public" qui au regard du régime précaire assorti n'a rien a envier au droit privé, explose.
Les attachés d'ambassade sont mis dehors au bout de 2 ans + 1 renouvelable.
Certains officiers de marine titulaires post prépa ne dépasseront jamais un certain grade et pourront même être contraints de se reconvertir quand un individu venu du rang ou de maistrance en se donnant intelligemment et en saisissant les bonnes opportunités pourra devenir amiral. (il y en a peu certes mais cela va dans les deux sens)
Dans le monde de l'éducation c'est un peu la même chose. Professeur est un très beau métier. Pour certains c'est une vocation,une circonstance temporaire pour d'autres une planque. Ce métier n'étant d'ailleurs pas une situation figée. On peut devenir personnel de direction et là c'est encore plus compliqué. Un établissement scolaire c'est comme une boite, cela se gère, on passe des contrats de fourniture, de travaux on gère des profs hétéroclites (qui peuvent être foutus dehors par une procédure) et dans les conseils de classe ou dans les jurys on à l'avenir des gamins… Comme dans une boite quoi. Rien n'est garanti, si vous merdez ou vous écartez du chemin républicain dans votre attitude ou gestion, les renseignements généraux le savent.
L'éducation nationale à ceci de particulier que le cloisonnement hiérarchique jusqu'au sommet du ministère en question est verrouillé… Les personnels qui bougent, déménagent et qui se donnent ne sont pas mieux payées. Pour autant, ceux qui rendent honneur à la fonction passent leurs vacances à travailler dans un environnement différent comme n'importe quel individu du privé ou indépendant exerçant des responsabilités. Un recteur d'académie n'est jamais issu du corps professoral élémentaire, primaire secondaire ou des personnels de direction. Il faut être universitaire c'est à dire ne jamais avoir exercé ni géré un établissement ou l'ascension et la pacification sociale doit s'exercer. Si mes souvenirs sont bons, Xavier Darchos, ministre de droite sous la Sarkolandie a juste été prof de collège…
De fait, le système est ce qu'il est dans toute sa complexité. C'est un jeu, on peut jouer avec le système mais attention à la casse. Les profs qui ne font rien n'ont pas de carrière, pas de décorations pour service rendu si modestes soient elles et ils n'ont surtout aucune fierté. Ils peuvent peut être jouer aux marchands de sommeil dans leur localité ce qui pour le coup est absolument scandaleux mais on est plus à une contradiction prêt pour qui que ce soit du reste.
Le système de l'éducation nationale n'est ni bon ni mauvais, il a ses engrenages comme n'importe quelle société ou univers professionnel et c'est celui qui le connait et le maitrise avec l'attitude adaptée qui gagne sur ce chemin qui n'est pas la seule voie de la "réussite".
J'ai un pote qui a un jour foiré un jury prépa face à un prof. Sur la question posée il avait raison mais le prof était braqué et il a eu le malheur de le contredire à deux reprises. Cramé.
Une autre connaissance, reçue à l'ENAC, en a eu marre au bout de 2 mois pour devenir enseignant en maths. Cela n'est pas le même mode de vie ni le même professionnalisme.
J'ai un jour discuté avec une personne faisant passer les concours de la fonction publique. Sa plus grande anecdote a été de recevoir pour candidat au concours de la petite enfance, un trader de la sogé… :D
Ce faisant privé ou public devient un choix psychologique et sociologique. Il faut avoir conscience de ce que l'on est et de qui l'on a en face de soi pour ne pas se cramer. Et c'est à l'enfant de faire ce choix sous les encouragements de ses parents, pas aux parents de se projeter à sa place.
l'enfant devra ensuite jouer ses cartes à proportions de ses intérêts, passions et de ses connaissances de la société dans laquelle il vit.
Voilà. Je précise que je ne suis pas dans la machine :D