A propos des ventes bizarres en espèces...
C'était dans mon autre vie d'avant... A l'époque, je sévissais en slaloms avec ça :
Souhaitant la vendre, j'ai passé une annonce et ai été appelé par une personne d'Espagne, me contactant pour le compte un ami parlant très mal le Français. Il m'a dit être très pressé et après quelques discussions, m'a proposé un rendez-vous pour la cession de la monoplace et de sa remorque juste après la frontière espagnole, du coté d'Irun, en direction de San Sebastian, sur la première aire de repos de l'autoroute...
Je me suis donc rendu sur place, pas seul, l'acheteur m'ayant dit vouloir régler en espèces ! Garé sur le parking, j'ai vu arriver une grosse Mercédès noire, vitres fumées... Un peu inquiet, le Guizounet !
Deux personnes (tiens ? eux aussi à deux ??? ) sont venues à ma rencontre, ne parlant Français ni l'un ni l'autre. Celui qui s'est présenté comme acheteur (environ 45 ans) m'a fait signe d'ouvrir la remorque, normal. Il essaye de se glisser le long de la voiture, mais il n'y a pas de place, normal toujours...
Il me demande alors (on est sur une station d'autoroute) de sortir l'auto... bon... je m'exécute... Tour de l'auto, un moment sur les suspensions, sur le système de couteaux des barres anti-roulis, il regarde l'angle de braquage, passe derrière, appuie pour tester les suspensions, il semble s'y connaître, mais c'est sans un mot... D'ailleurs, comme on ne se comprend pas.....
Et là, le Monsieur, me fait un signe en cercle de l'index... moteur !!!! Il me demande de mettre en route !!!

On est toujours sur une station d'autoroute)... Là, de 6 ou 8 curieux autour, on passe à 20 ou 30... il y a des autocars, sur cette aire de repos ! Il me fait alors signe en montrant le mano de température qu'il faut attendre un peu. Il est raisonnable, mais tirer des tours du moteur, comme ça, ça va faire du raffut Le temps de boire un café ensemble, toujours en silence (vraiment pas facile) et le Monsieur me fait signe d'attendre un moment.
Il va à sa grosse Merco, et revient............ avec une paire de gants rouges ! Nooooooon ! Je suis vert !

Il détend le harnais, se glisse dans la Ralt, débraye, passe la une.... et part, au milieu du parking... entre les bahuts, les camping-cars et les autocars !!!! Cette fois, ce sont plus de 50 personnes qui nous entourent et suivent du regard, puis de l'oreille, la Formule 3 qui tournicote.... Je ne suis plus vert, je suis blême, blanc !!!
Heureusement, ça ne dure que 5 à 6 minutes (quand même !) et il revient enfin, avec un large sourire (enfin aussi !!!) Je ne parle pas espagnol, mais lui fais un signe sur la tempe et balbutie... "euh... carabinieri ???" (c'est surement plus italien qu'espagnol, mais il comprend) et me tend dans un éclat de rire sa carte de visite... Sous son nom est inscrit : "Gobernador de la provincia de Asturias".....
Ok, je comprends mieux ! Il me remet les billets, attelle la remorque chargée derrière la Mercedès et nous quitte non sans de grands signes de la main...
J'ai appris quelques jours après que le Monsieur était en tête du championnat des courses de cote de sa région, mais qu'il était sorti violemment une dizaine de jours plus tôt... et qu'il lui avait fallu trouver une auto tout de suite pour remporter ce titre lors de la dernière course, ...ce qu'il a fait !
A propos des ventes bizarres en espèces...
C'était dans mon autre vie d'avant... A l'époque, je sévissais en slaloms avec ça :
[URL=http://imageshack.us/photo/my-images/845/raltjaunenantes.jpg/][IMG]http://imageshack.us/a/img845/6910/raltjaunenantes.jpg[/IMG][/URL]
Souhaitant la vendre, j'ai passé une annonce et ai été appelé par une personne d'Espagne, me contactant pour le compte un ami parlant très mal le Français. Il m'a dit être très pressé et après quelques discussions, m'a proposé un rendez-vous pour la cession de la monoplace et de sa remorque juste après la frontière espagnole, du coté d'Irun, en direction de San Sebastian, sur la première aire de repos de l'autoroute...
Je me suis donc rendu sur place, pas seul, l'acheteur m'ayant dit vouloir régler en espèces ! Garé sur le parking, j'ai vu arriver une grosse Mercédès noire, vitres fumées... Un peu inquiet, le Guizounet !
Deux personnes (tiens ? eux aussi à deux ??? ) sont venues à ma rencontre, ne parlant Français ni l'un ni l'autre. Celui qui s'est présenté comme acheteur (environ 45 ans) m'a fait signe d'ouvrir la remorque, normal. Il essaye de se glisser le long de la voiture, mais il n'y a pas de place, normal toujours...
Il me demande alors (on est sur une station d'autoroute) de sortir l'auto... bon... je m'exécute... Tour de l'auto, un moment sur les suspensions, sur le système de couteaux des barres anti-roulis, il regarde l'angle de braquage, passe derrière, appuie pour tester les suspensions, il semble s'y connaître, mais c'est sans un mot... D'ailleurs, comme on ne se comprend pas.....
Et là, le Monsieur, me fait un signe en cercle de l'index... moteur !!!! Il me demande de mettre en route !!! :o On est toujours sur une station d'autoroute)... Là, de 6 ou 8 curieux autour, on passe à 20 ou 30... il y a des autocars, sur cette aire de repos ! Il me fait alors signe en montrant le mano de température qu'il faut attendre un peu. Il est raisonnable, mais tirer des tours du moteur, comme ça, ça va faire du raffut Le temps de boire un café ensemble, toujours en silence (vraiment pas facile) et le Monsieur me fait signe d'attendre un moment.
Il va à sa grosse Merco, et revient............ avec une paire de gants rouges ! Nooooooon ! Je suis vert ! :mad: Il détend le harnais, se glisse dans la Ralt, débraye, passe la une.... et part, au milieu du parking... entre les bahuts, les camping-cars et les autocars !!!! Cette fois, ce sont plus de 50 personnes qui nous entourent et suivent du regard, puis de l'oreille, la Formule 3 qui tournicote.... Je ne suis plus vert, je suis blême, blanc !!!
Heureusement, ça ne dure que 5 à 6 minutes (quand même !) et il revient enfin, avec un large sourire (enfin aussi !!!) Je ne parle pas espagnol, mais lui fais un signe sur la tempe et balbutie... "euh... carabinieri ???" (c'est surement plus italien qu'espagnol, mais il comprend) et me tend dans un éclat de rire sa carte de visite... Sous son nom est inscrit : "Gobernador de la provincia de Asturias".....
Ok, je comprends mieux ! Il me remet les billets, attelle la remorque chargée derrière la Mercedès et nous quitte non sans de grands signes de la main...
J'ai appris quelques jours après que le Monsieur était en tête du championnat des courses de cote de sa région, mais qu'il était sorti violemment une dizaine de jours plus tôt... et qu'il lui avait fallu trouver une auto tout de suite pour remporter ce titre lors de la dernière course, ...ce qu'il a fait !